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 Sister; You're a Part of Me

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AuteurMessage
Cameron Campbell
Cameron Campbell

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• Date d'inscription : 13/09/2010
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Sister; You're a Part of Me _
MessageSujet: Sister; You're a Part of Me   Sister; You're a Part of Me EmptyDim 10 Oct - 21:00


Cameron & Devon
ft. Jessica Stam & Amber Heard
Sister; You're a Part of Me Sans_183Sister; You're a Part of Me Iconeamber0[


    J’étais d’une joyeuse humeur. Comment ne pas l’être alors que le soleil darde ses charmants rayons contre ma peau afin de favoriser mon bronzage, que la température ambiante me permette de porter cette nouvelle robe noire au buste sans bretelles, quoi que de courte taille, moulant mon corps de rêve, et que mon cours ait été annulé me laissait ainsi champs libre quant à une trépidante journée. Oh oui, j’étais d’une excellente humeur, et rien, ni personne ne pourrait venir l’entacher. Alors que je me dirigeais vers la sortie du département, je poussai, me glissai et forçai afin de me tailler une place dans le brouahah des longs et interminables couloirs tout en lâchant ici et là quelques piques. Pourquoi changer les bonnes vieilles habitudes ?

    » Grosse; pouffe; anorexique; sweety, les années 80 s’est totalement dépassé; passe chez le coiffeur; une douche, ça te dis quelque chose crétin ?; laisse-moi passer, gros tas; Euh, tu t’es noyé dans ton Axe ?; on est plus au Moyen-âge, brosse-toi les dents…

    Alors que je filais en ligne droite d’un pas sur et rapide, tout en jouant des hanches entre les corps de ces individus dit « éduqués», j’entraperçu une blonde frimousse. Une frimousse dont je pu constater, d’un seul coup d’œil, une certaine popularité auprès de la gente masculine. Je m’arrêtai. Je ne pris même pas la peine de passer en vitesse réduite… non, je me stoppai net créant ainsi un embouteillage monstre devant l’accès du département. Si certains se permirent de rouler des yeux, il n’y en eu guère qui eurent le cran de me dire de tasser du chemin ou encore de m’insulter comme j’en aurais eu le mérite. Non, ils me contournèrent soit en silence ou tout en reprenant leur banales discussions comme si je n’existais pas. Tous des pions, des fourmis, des imbéciles. Un léger sourire joua sur mes lèvres, alors que décidais enfin à descendre les quelques marches qui me mènerait à l’extérieur. Cette chose, cette femme, cette blonde qui captait autant d’attention, de regards; je me devais de découvrir qui était cette greluche qui se permettait de jouer sur mon territoire. Oui, bon, cette Université était un sacré territoire à conquérir, mais… j’étais patiente, et particulièrement persévérante. Le défi ne me faisait pas peur, je n’avais pas froid aux yeux. Je taillerais rapidement ma place, déjà, on parlait déjà tant en bien qu’en travers de ma petite personne. Parlez-en en bien, parlez-en en mal; mais parlez-en, était-il dit.

    Je replaçai du revers de la main, une mèche de cheveux en mon dos, et me dirigeai droit sur cette potentielle rivale. J’allais la remettre à sa place, lui montrer qui était Cameron Campbell, la prendre comme alliée pour la surveiller, pour mieux la descendre du pied d’estale que l’on était en train de lui monter. Alors même que je suivais le petit sentier la tête haute et la démarche fière, mes prunelles qui était jusqu’alors froncées sous mon courroux, se virent étrangement y voir plus claire quant aux traits fins et forts reconnaissables maintenant que j’étais plus près. Dev…

    » Devon ?

    Ahurie; oui, totalement ahuri. Mes traits austères devinrent étrangement des plus amicaux, tandis que je lui ouvraient les bras et la serrait tout contre moi, et ce aux dépends des regards que l’on pouvait nous porter. Ma réputation de peste haïssable venait d’en prendre un coup.

    » Par chance, tu es ma sœur. Sinon, je devrais te considérer comme une rivale. Une rivale à défaire, détruire et à faire disparaître du campus.

    M’exclamais-je, alors que je desserrais mon emprise et replaçais avec amour une mèche de sa superbe chevelure. Et dire qu’il a à peine une minute, je ne désirais que lui arracher sa jolie tête blonde… Comment pourrais-je seulement détester ma seule et unique sœur, ma moitié, la seule qui puisse réellement me cerner, me comprendre. L’idée de venir m’installer à Paris était, sans nulle pareille, la meilleure que j’aie eu, ou pas; tout dépendamment de quel côté l’on était. Je tournai subtilement les yeux en direction d’un attroupement de jeunes universitaires posté jusque là près de nous. Un sourire en coin accrocher aux lèvres, des cheveux bruns en pagaye, une barbe naissante au bord de leurs joues et de leur menton volontaires… comment résister. Une onde de plaisir me parcouru le corps tandis que mes lèvres s’étiraient en un sourire tentateur. Mais, une minute… comment pouvais-je délaisser ma sœur pour des mecs. Qui plus ait, des mecs que je pourrais me procurer quand bon me semblerais? Mes prunelles bleues, avides et booster aux phéromones, reposèrent avec force difficulté sur ma blonde et sublime Devon. Un soupir parvint entre mes lèvres et je décidai de m’éloigner de la tentation, agrippant au passage le bras de ma sœur afin de l’entraîner dans mon sillage.

    » Tu sais que je t’aime. J’espère que tu en as pleinement conscience… tu te rends compte de tout ce que ça me prend pour ne pas sauter sur ces apollons. Grroaw! Rappelle-moi de ne jamais t’emmener avec moi quand je suis en chasse.

    Si au départ, je m’étais approchée dans le seul et unique but de voir cette nouvelle concurrente, maintenant, je n’avais qu’une envie; discuter avec ma très chère sœur. Cela faisait un bon moment que je n’avais eu réellement le temps de m’arrêter de parler de choses et d’autres… Milo faisait parti intégrante du lot.

    » Tu as revu Milo ?…

    Quelques peu perturbée, voir mal à l’aise face à la demande que je venais de lui faire, je tachai de regarder ailleurs afin de dissimuler le trouble devant transparaître sur mes fins traits. Le problème, c’était qu’avec Devon, je ne pouvais rien cacher, ou dissimuler. Elle me connaissait, trop même. Cela ne m’empêchait pourtant pas de chercher sa compagnie, son attention et son amour. Ma sœur… mon unique faiblesse; ou, du moins, était-ce ce que je pensais.

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Devon Campbell
Devon Campbell

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Sister; You're a Part of Me _
MessageSujet: Re: Sister; You're a Part of Me   Sister; You're a Part of Me EmptyDim 24 Oct - 20:58

    Une journée ensoleillée, voilà ce qui avait le don de donner le sourire à Devon. Cette dernière se sentait l’esprit léger et sa bonne humeur n’était que palpable au regard des gens qui la croisaient dans la rue. Bien entendu, le temps n’était en rien le seul à l’origine de cette si bonne humeur, et son sourire était en réalité dû à plusieurs facteurs. Tout d’abord elle n’avait pas cours, ce qui signifiait pour elle que la journée promettait d’être tranquille, sans besoin de penser à ses cours ou même à ses professeurs. Qu’allait-elle faire de ce temps libre ? Et bien elle l’ignorait. Au départ elle avait pensé passer du temps avec Joshua, mais en jetant un coup d’œil à l’emploi du temps de son petit ami, elle s’était vite rendue à l’évidence, un tel projet était tout simplement irréalisable, et pourtant ils auraient bien eu besoin de ce petit moment à deux, histoire de parler, et de mettre les choses à plat.
    Comme beaucoup de couple, Devon traversait depuis plusieurs mois, un passage difficile avec Joshua et cette situation devenait de plus en plus délicate à gérer. Il leur était déjà arrivé de se fâcher, mais cette fois les choses étaient différentes. Devon ne reconnaissait plus l’homme qu’elle aimait, et depuis que Milo était venu s’installer à Paris pour être professeur dans la même université qu’eux, la jeune femme s’était en quelque sorte retrouvée au milieu de combat entre les deux hommes. Au final elle avait l’impression d’être un objet, et ses rapports avec Joshua ne cessaient de se dégrader. Pour compliquer davantage la situation, sur un coup de tête, la jeune femme s’était retrouvée un soir chez Milo, et lui avait enfin révélé la vérité sur les raisons de son départ, une vérité qu’elle était la seule à connaître jusqu’à ce fameux soir. Jamais Devon n’avait dévoilé les raisons de son départ précipité, même pas à sa sœur. Aujourd’hui, maintenant que Milo était au courant, la jeune femme se sentait libre et prête à enfin dire la vérité à sa sœur qui comme beaucoup d’autres, n’avait jamais compris son geste le jour de son mariage.

    Bien que la vue générale de la situation sentimentale de Devon ne soit pas merveilleuse, la jeune femme se sentait malgré tout d’excellente humeur et rien n’aurait pu venir gâcher cet instant, ni même le sourire omniprésent sur son visage. Quittant la bibliothèque universitaire où elle avait déposé plusieurs livres empruntés, Devon se dirigea vers le parking afin de regagner sa voiture. Tout en farfouillant dans son sac à main, à la recherche de ses clés, la jeune femme continuait d’avancer sans trop prêter attention aux personnes qu’elle croisait. Le sac à main d’une femme, le pire endroit quand on est à la recherche de ses clés ! Et comme pour la majorité de la gente féminine, le sac à main de Devon n’échappait pas à la règles, et après avoir mis de côté son agenda, une petite trousse de maquillage, des chewing-gums, plusieurs stylos, et tout un tas de bric à brac, Devon parvint enfin à mettre la main sur son trousseau de clés, pile au moment où une voix familière se faisait entendre, l’obligeant à relever la tête.

    La journée s’annonçait déjà exquise, mais la surprise en face de Devon allait la rendre tout simplement parfaite ! En effet, sa jeune sœur, Cameron, se tenait en face d’elle le visage empreint d’une expression à la fois pleine d’étonnement et en même temps austère. Heureusement, ce dernier point ne dura pas et un sourire chaleureux fit rapidement son apparition sur son visage mutin avant qu’elle ne s’approche pour la prendre dans ses bras. Devon répondit à cette étreinte sans se soucier des regards qui se posaient sur les deux sœurs. En entendant Cameron lui expliquait que si elle n’était pas sa sœur, elle serait une véritable rivale à détruire, Devon rigola chaleureusement.

    - Arrêtes de voir en chaque fille de ce campus une potentielle rivale. De toute façon aucune d’entre elle n’est à la hauteur de ma petite sœur !

    Le sourire aux lèvres, Devon observa sa sœur porter son attention sur un petit groupe d’étudiants, tel une vraie chasseuse à la recherche de sa future proie. Contrairement à d’autres personnes qui auraient vu là un comportement aguicheur voir vulgaire, Cameron ne le voyait pas ainsi et ne jugeait pas sa sœur sur sa vie sentimentale. Elle-même n’avait pas été un exemple durant une certaine période de sa vie, et à la différence d’elle, Cameron était parfaitement lucide de ce qu’elle faisait et pensait juste à profiter, s’amuser. En tant que grande sœur, Devon veillait sur elle, gardant constamment un œil sur elle, mais jamais elle ne se permettait de lui faire la morale. Elle lui apportait certains conseils, mais en restait toujours là.
    Poussant un léger soupir, Cameron agrippa le bras de Devon pour la conduire un peu plus loin et la jeune femme se laissa faire, devinant que c’était là sa façon de résister à la tentation.

    - Te connaissant par cœur, je sais à quel point c’est difficile pour toi de ne pas aller les voir et c’est flatteur de voir que tu préfères passer du temps avec moi. Répondit Devon en faisant un clin d’œil à sa petite sœur.

    Regardant derrières elle, Devon observa un petit instant le groupes d’étudiants sans le moindre gène. L’un d’entre eux la dévisageait sans vergogne, mais elle accorda toute son attention à celui se trouvant totalement à droite. Ce dernier ne quittait pas sa sœur des yeux et la déshabillait du regard. Grand, carrure d’athlète, il était le plus âgé du groupe et Devon le connaissait vaguement pour l’avoir croisé à plusieurs reprises pendant les cours.

    - Si ça peut te consoler, je connais vaguement celui de droite et qui ne cesse de te déshabiller du regard. Je pourrai te le présenter à l’occasion… Proposa Devon avec un petit sourire mutin.

    La question que posa ensuite Cameron, provoqua un léger silence. Devon sentit que sa sœur était gênée de lui poser cette question, à savoir si elle avait revu Milo. Seulement, vis-à-vis de sa sœur, la jeune femme se sentait libre de tout lui dire, de n’avoir aucun secret pour elle, même si jusqu’à présent elle ne lui avait jamais dévoilé la véritable raison de son départ le jour de son mariage. A vrai dire elle ne s’était pas sentie prête à reparler de ça, ce qui n’était plus le cas aujourd’hui.

    - Je l’ai revu…plusieurs fois d’ailleurs et je compte tout te raconter dans les moindres détails si tu as un moment à accorder à ta grande sœur !

    Tout en disant cela, dans un geste tendre, Devon passa son bras autour des épaules de Cameron pour lui faire comprendre qu’elle n’avait pas à être gênée avec elle. Elles s’étaient toujours tout dit, et cela n’était pas prêt de changer.

    - Si tu veux on va se poser chez moi, Joshua est en cours toute la journée et on aura tout le temps de papoter en grignotant tout ce qui devraient en principe être interdit !

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