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Devon Campbell
Devon Campbell

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MessageSujet: Like a Shooting Star   Like a Shooting Star EmptyDim 26 Sep - 20:44

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Devon Campbell & Milo Reese

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    Week-end, un mot rimant d’ordinaire avec repos pour beaucoup de personne, mais pour Devon le week-end était devenu synonyme de travail. Ses études lui demandaient beaucoup de temps et son envie de réussir était suffisamment grande pour qu’elle s’accroche. Bien entendu, elle faisait de son mieux pour conjuguer travail et loisir, mais en toute honnêteté, certains jours étaient plus difficiles que d’autres. Il lui arrivait souvent de rêver de passer un moment en toute tranquillité, sans avoir à penser aux éventuels devoirs qu’elle devait rendre, ni aux révisions qui n’attendaient qu’elle. Le pire dans tous ça restait le fait que les cours venaient tout juste de reprendre et que ça ne risquait pas d’aller en s’arrangeant, bien au contraire, et c’est pourquoi Devon faisait en sorte de garder une marge d’avance dans ses cours. De cette façon, elle n’accumulait pas le moindre retard et pouvait avoir des moments d’entière liberté même si ces derniers étaient trop rares à son gout. D’ailleurs, l’un de ces fameux moments de liberté lui avait permis de se motiver tout au long de la journée, pendant qu’elle buchait sur l’analyse de plusieurs textes.

    En effet, la soirée promettait d’être nettement plus agréable car elle devait aller voir Milo pour essayer une de ses créations. Depuis qu’elle le connaissait, elle adorait les tenues qu’il confectionnait et elle était totalement admirative de son talent. Milo était un artiste muni d’un gout indémodable en matière de mode, et qui faisait fureur à travers le monde entier. L’esprit créatif de ce dernier comptait probablement des milliers de fans, et Devon était fière de lui. La notoriété de Milo n’avait rien à voir avec le fait qu’elle soit fière de lui, non, elle était fière de lui car il avait su persévérer, s’accrocher à son rêve quel qu’en soit le prix, et aujourd’hui son talent était reconnu.

    Bien qu’elle ne lui ait jamais avoué, Milo était en quelque sorte un exemple, et il avait réussi à lui transmettre ce gout de la persévérance, ce gout de ne jamais baisser les bras, de continuer à y croire coute que coute car c’était là le plus important. Croire était synonyme d’espoir, et c’est grâce à lui qu’on pouvait accomplir de grandes choses. Peut être était-ce finalement pour cette raison qu’elle n’avait pas bu le verre d’alcool qu’elle tenait dans les mains plusieurs semaines auparavant. Peut être était-ce parce que justement Milo lui avait toujours montré qu’il ne fallait pas renoncer et continuer à se battre même quand tout semblé perdu. Oui, maintenant qu’elle y repensait, elle savait que c’était pour cette raison que le visage de Milo lui avait permis de ne pas flancher. Même loin d’elle, il gardait une influence sur ses choix, sur ses décisions.

    Le nez plongeait dans ses bouquins et sur sa dissertation, Devon mettait un point d’honneur à terminer par une conclusion dès plus complète et ouvrant sur un autre sujet, lié bien entendu à celui qu’elle avait traité. Cette fin était en quelque sorte une ouverture pour un éventuel débat lié à celui qu’elle avait mené tout au long de son argumentation. Sa dissertation était assez engagée et montrait très clairement certaine de ses opinions sans devenir transgressive, ce qui rendait le tout assez harmonieux et plutôt agréable à lire. Une fois sa conclusion terminée, la jeune femme prit le temps de relire l’intégrale de sa copie, prenant soin de corriger d’éventuelles fautes de syntaxe ou d’orthographe. Une fois sa relecture achevée, Devon rangea sa copie et ses livres avant de remettre un peu d’ordre sur son bureau. Elle avait passé sa journée à travailler, prenant juste une pause pour déjeuner avec Joshua et passer un petit moment avec lui. Devon réalisa qu’elle avait perdu toute notion du temps quand son regard se posa sur la petite horloge en haut de son bureau. Il était déjà 17h30 et l’heure de se préparer pour son rendez-vous était largement arrivée.

    Une fois son bureau en ordre, Devon se dirigea vers la salle de bain ou elle se fit couler un bain chaud. Immergée dans l’eau bien chaude, elle réussi à oublier le stress accumuler tout au long de la journée et ses pensées ne s’orientaient que vers une chose, la soirée qui l’attendait. Devon avait hâte de revoir Milo et de passer un moment avec lui. Elle aimait sa compagnie, cette compagnie qui lui avait tant manqué ces dernières années. Bien entendu Joshua n’était pas vraiment d’accord avec cette relation amicale qu’entretenait Devon avec Milo, mais la jeune femme avait été claire avec lui. Elle était libre de faire ce qu’elle voulait, et il n’était pas en droit de lui interdire de voir qui elle désirait. La liberté était une chose importante pour Devon, et rien n’était pire pour elle que de se sentir privée de sa liberté.

    Après plusieurs longues minutes de détente dans son bain chaud, Devon décida qu’il était tant pour elle de passer aux choses supérieures et de penser à se préparer pour rejoindre Milo. Après avoir quitté son bain et s’être enveloppée dans une serviette, la jeune femme alla s’observa un instant dans le miroir de la salle de bain. Elle ne savait pas du tout comment s’habiller, ni si elle devait ou non se mettre à son avantage. Après tout elle n’allait pas voir le jeune homme pour un rendez-vous galant, mais bizarrement cette envie de se faire belle pour lui avait refait son apparition, comme à l’époque ou ils étaient encore ensembles. Devon se dirigea alors vers sa chambre avant de jeter un œil à son dressing. Etant une fan de mode, elle possédait un tas de fringues assez hallucinant, sans parler des chaussures et autres accessoires de mode. Malgré cela, elle ignorait comment s’habiller, même si elle n’avait que l’embarras du choix. Regardant plusieurs jupes, et robes en tout genre, Devon décida finalement d’opter pour un jean noir tout simple mais épousant à merveille ses formes, ainsi qu’un top blanc cintré sous la poitrine et évasé sur les hanches. Une tenue simple qui ressemblait à la jeune femme et dans laquelle elle se sentait tout à fait à l’aise.
    Satisfaite d’avoir choisis sa tenue, Devon retourna dans la salle de bain ou elle décida de laisser ses cheveux détacher et retomber en cascade le long de ses reins, et pour terminer le tout elle se maquilla légèrement, juste de quoi faire ressortir ses yeux.

    Il allait bientôt être 18h quand Devon ferma la porte de son appartement avant de rejoindre la rue. Le soleil commençait à se coucher et la jeune femme regarda le ciel un court instant avant de se mettre à avancer parmi la foule. Décidant de faire simple, elle décida de prendre un taxi qui l’emmena sur les champs Elysée, à deux pas de la boutique de Milo. La façade de la boutique était magnifique et faisait tout simplement rêver. Devon l’admira quelques instants, admirant les créations de son propriétaire. Après plusieurs minutes, elle se décida enfin à entrer et se dirigea vers la caisse ou une femme d’une grande élégance se chargea de l’accueillir.

    - Bienvenue Mademoiselle, je peux peut être vous renseigner ?

    Devon aurait été incapable de dire quel âge avait la femme en face d’elle. Quoi qu’il en soit elle inspirait un certain respect et la jeune femme devait reconnaître son excellent gout vestimentaire, ce qui à vrai dire n’avait rien d’étonnant vu qu’elle travaillait pour Milo.

    - Bonsoir, j’ai rendez-vous avec Milo Reece. Je suis Devon Campbell.

    Rendez-vous était un bien grand mot, disons qu’ils avaient prévu de se voir sans autant de formalisme. La femme en face de Devon lui fit un grand sourire chaleureux auquel elle répondit également.

    - Bien sûre, il m’a prévenu de votre visite, suivez-moi, il est là-haut dans son studio photo.

    Devon suivit la femme à l’étage avant que cette dernière lui face signe de se diriger vers une pièce dans le fond. Désormais seule, elle se dirigea comme prévu vers la pièce du fond, regardant au passage les différents tableaux habillant les murs. Tout doucement, Devon avança jusqu’à atteindre la porte indiquée par la femme. Cette dernière n’était pas entièrement fermée et elle put voir Milo assis sur un tabouret, en train de dessiner dans son carnet de croquis. Le voir ainsi fit sourire Devon qui ne put s’empêcher de pense que le jeune homme et son carnet étaient tout simplement inséparables.
    En silence et dans la plus grande discrétion, Devon s’avança vers Milo qui ne la remarqua pas tout de suite. La jeune femme s’arrêta dans le dos de ce dernier, observant attentivement les traits délicats qu’il dressait sur sa feuille blanche. Petit à petit, les traits s’unissaient les uns aux autres, donnant une âme à cette feuille auparavant vierge.

    - C’est magnifique. Dit doucement Devon pour ne pas perturber le calme de cet instant.

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Milo J. Reece
Milo J. Reece

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MessageSujet: Re: Like a Shooting Star   Like a Shooting Star EmptyDim 10 Oct - 20:28

    La journée avait passé à toute vitesse. Milo se souvenait parfaitement de chacun des sentiments qu'il avait ressenti, et aurai pu être capable de dire à quelle heure même. Pas qu'il en tenait un journal, non. Mais sa matinée, à l'instar de son après-midi et de la soirée de la veille, avaient été marquées sous le signe de l'excitation. N'allons pas nous faire de fausses idées, nous et nos esprits déplacés; le jeune homme avait eu hâte que le week-end pointe enfin le bout de son nez, car il savait que ces deux jours -toujours trop courts- qui le composaient allaient être une source de repos. Même s'il travaillait quand même comme un forcené. Après tout, nous n'avons pas tous la même définition de 'repos'.
    Pour Milo, un week-end de détente signifiait qu'il allait retrouver son premier amour, sa passion, sa vocation, son carnet et son crayon, son appareil photo, sa boutique, son univers, qui était bien loin des salles de classes, de l'université, de son campus, des élèves et du stress qui englobait ce monde d'études qu'il avait toujours fui comme la peste; lui qui ne supportait pas l'autorité, et encore moins les livres, les exercices, les devoirs, les professeurs, comme celui qu'il était aujourd'hui.
    A croire qu'il avait perdu un neurone entre Londres et Paris quand lui vint l'idée, absurde certes, de devenir enseignant, la figure de cette autorité qu'il haïssait, de la formalité et du conformisme dont il avait horreur. Franchement, même en cherchant la stabilité, il aurai pu trouver mieux. Mais son objectif premier avait été se s'éloigner de celui des photographes, et d'après lui, quoi de plus ennuyeux à poursuivre qu'un prof? Alors il s'était lancé, se disant que, de toute manière, cela ne durera que cinq ans.
    Cinq ans, et il reprendra sa vraie vie, il retrouvera son univers. Dans cinq ans, Gabrielle en aura neuf. Plus grande, Milo aura moins de souci à se faire pour elle. Il devra toujours la protéger, car tel était son rôle, aujourd'hui et jusqu'à la fin de ses jours, mais, petit à petit, il pourra reprendre le rythme qu'avait sa vie auparavant; effrénée, spontanée, une vie d'oiseau migrateur qui devait attendre, se frapper la tête contre les barreaux de sa cage, comptant les jours qui le séparaient de la liberté.
    Mais la liberté devait attendre, encore et toujours, repoussée, et semblant désormais bien lointaine, bien plus même que le Soleil couchant sur l'horizon d'une plage un soir d'été, comme il avait vu tant en compagnie de Devon, en Californie. Milo avait perdu sa totale liberté le jour où il l'avait rencontrée. Bien que cela soit inexact, finalement; il l'avait perdue à sa rencontre avec Liz, quand celle-ci prit son coeur, joua avec, qu'il la quitta mais que Gaby naissait malgré tout, l'enchaînant à ces responsabilités. Une première chaine liant fatalement sa raison avec le sol et ses pieds. Mais son coeur, lui, avait été mit en boîte par Devon. Elle ne lui ôtait en rien sa liberté, mais désormais lui appartenait ce bout de lui, et pas des moindres, qui l'enchainait à son tour. Après tout, tout homme amoureux devient dépendant de celle qui tient son coeur entre ses mains.


    La veille, Milo vérifia son agenda. Ou plutôt, son portable, dans lequel il notait tout, comme la plupart des gens qui n'aiment pas s'encombrer d'un téléphone, d'un agenda, d'un MP3, d'une console de jeux, d'un GPS, d'un ordinateur, et d'un micro-ondes, dans leur sac à chacun de leurs déplacements -et ce pourquoi ils optaient tous, cette bande de feignants, pour ce genre de gadgets-. Milo vérifia donc ce qui était prévu ce week-end sur son portable-agenda-micro-ondes et se souvint grâce à son aide d'un rendez-vous avec Devon. Au début de la semaine, il l'avait invité à un shooting improvisé dans son studio qu'elle avait accepté. La robe blanche. Elle allait être magnifique dans cette robe. Il en était sûr. Pour la simple et bonne raison qu'il la prenait toujours comme modèle, et qu'il avait pensé à elle en la griffonnant sur son éternel carnet de croquis. Une belle robe. Il n'en était pas peu fier.
    Quelques minutes plus tard, le jeune homme reçut un appel. Au bout de la ligne, une petite voix timide qu'il ne reconnut pas tout de suite, ne l'ayant jamais entendue auparavant. Mais il s'agissait bien de Gabrielle, qui le contactait pour lui dire que, finalement, "maman elle a décidé que je peux revenir ce week-end te voir". Du coup, plus besoin d'attendre une semaine supplémentaire; Milo allait pouvoir voir sa fille dès le lendemain. Bien que cela n'était pas prévu, et que son programme ne se prêtait pas vraiment à l'intrusion par une petite fille dans un studio photo, il en fut ravi, se disant qu'il allait bien trouver le moyen de s'accommoder de sa présence. Et puis, en général, les mannequins adorent les enfants, autant que ceux-ci les aiment. Leur première vision d'une beauté palpable, réelle, trop réelle, de la perfection, ou presque, et de tout ce à quoi aspire notre belle société; à nous faire ressembler à la beauté fatale qui se saisit de ce délicieux Big Mac sur le panneau publicitaire. Quelle joie. Mais permettez que je me réjouisse de la cacher.

    Le lendemain, donc, Milo se rendit à l'aéroport où il récupéra sa fille, mais aussi, en supplément, un paquet surprise du nom de Liz. Celle-ci avait décidé de venir s'installer à Paris, soit disant pour rapprocher Gabrielle de son père, être une bonne mère, se faire pardonner, et un tas d'autres bêtises auxquelles le jeune homme ne croyait pas. Peut-être bien qu'avoir un enfant avait pu raisonner un minimum son ex, de là à la changer à ce point, il ne pouvait pas se résoudre à y croire. Non. Liz était Liz, point barre. Et malgré sa réapparition dans sa vie, Milo se contenta d'être heureux de pouvoir voir sa belle Gaby, et que, désormais, il allait la voir bien plus souvent.
    Le jeune homme conduit la petite avec lui à la boutique des Champs Elysées. Ses yeux bleus brillèrent en se posant sur les lettres dorées de la façade, ses bras bougeaient dans tous les sens, pressés de pouvoir tout montrer à son père qui avait lui même conçut toutes ses choses qu'elle admirait. Et ça, et ça... Robe, sac, collier, beau! Beau! Tout était merveilleux à ses yeux, et son petit index pointait frénétiquement tout ce qu'elle voyait, même la Dame à la caisse qui s'étonna de voir un enfant dans les lieux. Mais elle se transforma en une véritable guimauve, s'écriant que "ce bout de chou est tellement mignoooooon!". Mais elle n'aura pas de promotion pour autant, de peu que c'était ce qu'elle espérait. Quoi que, les enfants avaient ce truc magique, celui de rendre mielleux tout le monde, de rendre tous leurs gestes miraculeux, d'afficher des sourires béas et des grimaces sur le visage des adultes qui les contemplent et leur parlant comme à un animal ou à un visiteur venu des fins fonds de l'espace.
    Milo arracha Gabrielle aux longs ongles manucurés de son employée et l'amena à l'étage, là où se trouvait le studio photo. Se baissant à son niveau, il lui expliqua qu'une jeune femme allait venir et qu'elle allait devoir être sage. Qu'il aimait beaucoup cette femme, et qu'ils allaient faire des photos. Lorsque la petite demanda si, elle aussi, elle allait être sur les photos, Milo, avec un sourire, répondit qu'il ne savait pas, que peut-être. Puis, il l'installa sur une chaise dans une pièce adjacente qui servait en général de cuisine, lui donna un goûter, ainsi que du papier et des crayons, et retourna côté studio.
    Après vérification du matériel, il appela Wynona, l'employée de la boutique, afin qu'elle lui monte la robe qui se trouvait dans la petite pièce de la réserve, ainsi que les autres tenues prévues pour le shooting général du lendemain. Une vingtaine de minutes plus tard, tout se trouvait dans le studio. Milo se posa près d'une fenêtre d'où il apercevait Gabrielle et, assit sur un tabouret, prit son carnet et griffonna en attendant Devon. Il se demanda quelle réaction elle allait avoir en voyant la petite fille.

    Le jeune homme n'entendit pas la porte s'ouvrir derrière lui, ni Devon pénétrer dans l'appartement. Il sursauta un peu quand elle lui parla, mais fit comme si de rien n'était et se retourna avec un sourire.

    - Merci beaucoup
    , fit-il en se levant. Content de te voir.

    Un boulet de canon entra en collision avec ses jambes; Gaby était venue de la cuisine et, comme toujours, en bon koala, s'agrippa aux jambes de son père. Elle dévisagea Devon de ses grands yeux bleus, comme l'examinant, puis lui adressa un large sourire. Il lui manquait une incisive.

    - Eum... Je sais que ce n'était pas prévu, mais j'ai eu la surprise ce matin et je n'ai pas pris le temps de te prévenir. (à Gabrielle) Tu dis bonjour Gaby?
    - Bonj...our, dit-elle en se frottant à la langue française.
    - Si jamais ça te dérange, on peut reporter ça à un autre jour.

    La robe blanche était sur son mannequin, à côté d'un tas d'autres vêtements.
    L'appareil photo était installé sur un trépied, face à une grande toile blanche tendue au mur.
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Devon Campbell
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MessageSujet: Re: Like a Shooting Star   Like a Shooting Star EmptyLun 25 Oct - 21:14

    Devon était tout simplement charmée par l’endroit où travaillait Milo en dehors de son emploi de professeur à l’université. Que ce soit la boutique, ou le studio photo, tout était décoré avec beaucoup de gout, et la jeune femme s’y sentait étrangement bien. En ce lieu, l’impression d’être dans un autre monde, à mille lieux des problèmes, était omniprésente. Ici, Devon oubliait tout le reste et se sentait comme libérait. Malheureusement, elle avait conscience que tout ceci n’était en réalité qu’une illusion, mais cette illusion lui offrait un moment de sérénité auquel elle n’aurait renoncé pour rien au monde. Elle se refusait l’idée de penser à ce qui l’attendait une fois qu’elle quitterait cet endroit, une fois qu’elle retournerait chez elle auprès de Joshua qui lui demanderait ce qu’elle avait fait de sa soirée. A vrai dire elle craignait même cet instant, car elle serait franche avec le jeune homme, lui révélant la vérité au sujet de la séance photo, et le tout finirait en une dispute effroyable. Ne pas venir aurait probablement évité cette dispute qui se peaufinait à l’horizon, mais Devon se refusait l’idée même de se priver de faire une chose qu’elle avait envie à cause de la jalousie de Joshua, de même qu’elle se refusait de lui inventer un mensonge pour couvrir ce qu’elle s’apprêtait à faire de sa soirée. Après tout, elle ne faisait rien de mal.

    Quoi qu’il en soit, pour l’heure, il était inutile de penser à la fin de la soirée, et Devon désirait seulement profiter de ce moment passé avec Milo. Elle avait conscience qu’elle était en train de jouer avec le feu, mais jusqu’à présent elle avait trop pensé aux diverses répercussions, au bien être des autres, oubliant souvent son propre bonheur. Finalement, elle se rendait compte que le bonheur nécessité une part d’égoïsme. En effet, de temps en temps il fallait savoir penser avant tout à sois, ce qui n’était en rien facile pour Devon. Mais ce soir était la première exception. En venant ici, elle passait outre la jalousie de Joshua et le risque immense qu’elle prenait vis-à-vis de Milo. Côtoyer de cette façon l’homme qu’elle avait tant aimé et qu’elle continuait d’aimer malgré les années, était une chose risquée. Malheureusement elle ne se sentait plus la force de l’éviter, de le maintenir aussi éloigner de sa vie alors qu’en réalité elle avait besoin de lui. Quand Devon pensait à l’avenir, elle ne voyait rien, tout était trouble et elle ne savait quoi espérer. Parfois elle aspirait à une vie toute simple auprès de Joshua, mais au fond elle avait parfaitement conscience que son bonheur dépendait que d’une seule et unique personne, de Milo.

    Au regard de cette situation, une personne extérieure à tout ceci dirait que les choses sont très simples, que Devon a simplement à quitter Joshua pour Milo. Seulement, bien que les choses pourraient être aussi simples, elles ne l’étaient pas au regard de Devon. Cette dernière était réellement attachée à Joshua et ne voulait en aucun cas le faire souffrir, chose que lui ne semblait pas se soucier quant à la réciproque. Du coup, Devon se retrouvait en quelque sorte piégée entre deux hommes, et la peur d’en faire souffrir un était omniprésente et l’empêchait de prendre la décision qui résoudrait tous ses ennuis. Une simple décision qui aurait suffit à la rendre heureuse, mais qui pourtant restait si difficile à prendre… Son côté indécis restait son trait de caractère le plus marqué et le plus pénible aux yeux de Devon. Elle détestait se voir hésiter ainsi, sans avoir le cran de choisir, de trancher. Quand elle pensait à tout cela, elle en venait irrémédiablement à la même conclusion, elle n’était qu’une lâche… Mais au fond, désirer le bonheur de ceux qu’on aime est-ce un manque de courage ? Dans le cas de Devon ça l’était… Pourquoi ? Parce qu’elle ne désirait qu’une seule chose au fond d’elle, et se désire ne cessait de l’effrayer au plus haut point… Si elle se permettait un seul instant d’écouter son cœur, alors se dernier lui dirait de mettre la raison de côté et d’avouer à Milo ce qu’elle ressentait à son égard. Malheureusement écouter son cœur signifie prendre des risques, et Devon ne supportait pas l’idée de faire du mal à Joshua… Une situation bien pittoresque, à la limite du pathétique, mais pourtant si cruelle…

    La voix de Milo sortie Devon de sa réflexion, et cette dernière le remercia dans son esprit de lui permettre d’échapper à cette véritable torture qu’elle avait vécu durant un court instant. Son sourire réconforta la jeune femme qui sentit ses peurs s’envoler pour laisser place à la sérénité qui l’avait envahie lorsqu’elle était entrée en ce lieu. Elle était contente de le voir mais une chose totalement imprévue pointa le bout de son nez de manière inattendue et s’agrippa aux jambes de son papa. Sans rien dire, intriguée, Devon regarda la petite fille qui, tout comme elle, l’observait en silence. Puis la petite fille lui adressa un large sourire qui ne laissa pas la jeune femme indifférente. Totalement sous le charme, Devon lui fit à son tour un grand sourire. Pour la première fois elle rencontré la petite Gaby, une petite fille magnifique possédant un sourire mutin et un regard plein de malice. Semblant quelque peu gêné, Milo lui expliqua que le matin même, il c’était décidé que Gaby serait avec lui. A vrai dire, la jeune femme ne s’était absolument pas attendue à voir la fille de Milo et trouvait la situation quelque peu étrange, mais en aucun cas gênante. Le sourire aux lèvres devant cette petite au visage d’ange, Devon se mit à la hauteur de Gaby et porta toute son attention sur elle. Son petit bonjour avec un accent anglais était tout à fait charmant et fit fondre Devon.

    - Bonjour Gaby, je m’appelle Devon et je suis très contente de faire ta connaissance.

    Devon fit attention a ne pas parler trop vite et à bien articuler, de façon à ce que la petite fille la comprenne sans difficulté. Elle-même s’était heurtée à l’anglais lorsqu’elle était enfant et qu’elle avait commencé à venir régulièrement à Los Angeles voir son père, elle comprenait donc ce que signifiait le fait de devoir se familiariser avec une langue au départ totalement inconnue.
    Quoi qu’il en soit, la présence de Gaby n’était pas du tout un problème pour Devon qui au contraire était ravie de faire sa connaissance. De cette façon c’était là l’occasion pour elle de voir qu’elle genre de papa était Milo, une chose que Devon était vraiment curieuse de voir.

    - Ne t’inquiètes pas, il y a aucun problème. Répondit Devon en souriant à Milo. Et puis j’ai besoin de l’avis d’une jeune fille pour me dire si la robe me va ou non. Ajouta-t-elle en faisant un clin d’œil à Gaby.

    Devon se releva, reportant son attention sur Milo. Elle était parvenue à oublier ses tracasseries, et ce grâce à une petit haute de trois pommes et son papa. Le sourire aux lèvres, elle était désormais prête à commencer les essayages. Son regard se posa sur la robe blanche installée sur le mannequin et elle s’en approcha pour la contempler.

    - Je suppose que c’est celle-ci que je viens essayer… Elle est tout simplement parfaite !

    Cette robe était à la hauteur du talent de Milo et Devon se sentait flattée d’essayer l’un de ses créations. La robe en question était tout simplement magnifique et la jeune femme avait hâte de l’enfiler. Elle avait juste à attendre les directives de Milo.

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