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 Une surprise de taille ...

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Liz M. Hart
Liz M. Hart

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Une surprise de taille ...  _
MessageSujet: Une surprise de taille ...    Une surprise de taille ...  EmptyMar 14 Sep - 14:58

Une surprise de taille ...  Hollowart_bb082 Une surprise de taille ...  Scarlett-johansson-th
Milo J. Reece & Liz M. Hart

Prendre cette décision n'avait jamais été facile, elle avait gâché tant de chose dans sa vie qu'elle se demandait si cette fois elle pourrait recoller les morceaux. Elle posa son front contre la vitre froide et elle ferma les yeux, son retour à Paris était-il une bonne idée? Elle en doutait, plus le moment de son départ était proche et plus elle se demandait encore une fois si elle avait fait le bon choix. Elle soupira doucement, ses doigts laissèrent des marques sur le carreau qu'elle venait de toucher et lentement elle parcourut du regard la vue qu'elle avait depuis son appartement sur Central Parc. Les États-Unis l'avaient accueilli enfant, elle avait passé sa vie entre New York et Hollywood, toute sa vie était ici alors pourquoi partait-elle. Elle fit un demi tour sur elle même et elle regarda la chambre luxieuse qui semblait pourtant bien terne, les tableaux des artistes en vogue de la ville avaient été décrochés, elle n'en aimait pas la moitié mais il fallait être brancher et avoir une toile d'un tel ou d'un tel était signe de popularité et d'intégrité à la société mondaine dont elle faisait partie, les draps avaient été retirer, les meubles étaient recouverts d'une protection, après tout elle ne savait pas combien de temps elle partait. Des valises assez importantes étaient entassées près de la porte d'entrée, seule la lumière grisâtre qui filtrait des fenêtres éclairaient la chambre. Elle posa son dos contre un mur et elle glissa doucement contre celui-ci, se prenant la tête en train les mains elle soupira pour la seconde fois.
Elle semblait si sûre d'elle même à longueur de temps, tout lui avait toujours sourit, argent, succès, plaisirs de chaires... Elle semblait avoir tant de sang froid quand elle apparaissait à des galas, quand elle prenait la pose sur les tapis rouges des avant-premières ou quand elle parlait lors d'interviews télévisés, pourtant quand elle se retrouvait seule dans sa chambre le soir elle se sentait faible, en proie à des doutes épouvantables, il n'est jamais d'avoir des cadavres plein son placard. Elle entendit la porte de sa chambre grincé doucement, des petits pas sautillants et légers se firent entendre sur le parquet de chêne massif et une voix fluette provoqua un écho plaisant dans toute la pièce. Elle redressa alors la tête et elle trouva en face d'elle la personne qui avait le plus de valeur à ses yeux. Ses cheveux bruns coupés en carrés au niveau de ses épaules venait tant de lui, ses yeux d'un bleu océan et sa peau pâle était tout elle, sa fille, son ange Gabrielle. Ses yeux étaient de vrais livres ouverts et elle semblait inquiète de la voir ainsi à terre, des questions qu'elle n'osait pas formulé à son âge.
D'un petite signe de sa mère elle vint se jeter dans ses bras et elle la serra tout contre elle. Non elle n'avait plus de doute à avoir, elle savait pourquoi elle faisait tout ça, Gaby vivait une enfance hors norme, elle passait plus de temps dans l'avion que sur la terre ferme et le fait que le père habitait de l'autre côté de l'Atlantique était un problème sérieux, le voyage était bien trop fatiguant pour une enfant de son âge et elle voulait qu'elle suive enfin une vie un peu plus correcte, c'était pour ça qu'elle retournait à Paris et peut être au fond était-ce pour le retrouver lui.

- Madame la voiture est prête.

Elle remercia d'un signe de tête son major d'homme et elle se releva tout en prenant dans ses bras la fillette qui nicha sa belle frimousse dans le cou de sa mère. Elle lui caressa tendrement les cheveux, puis elle quitta sa chambre sans un regard en arrière, non elle ne devait plus douter. Elle récupéra sur le canapé du salon, la petite peluche fêtiche de l'enfant, celle-ci le prit d'un geste vif et le colla contre elle tout en mettant son pouce dans sa bouche, déclenchant un petit rire chez la jeune femme. Elle installa la jeune fille dans la voiture à côté d'elle et elle eut un léger sourire quand elle ne vit aucun paparrazi qui circulait, s'engouffrant à son tour dans l'habitacle, elle boucla sa ceinture et elle fit signe au chauffeur de démarrer.
Les rues de New York se succédait les unes après les autres, elle apercevait certains coins qu'elle avait tant parcouru ses dernières années, elle avait presque les larmes aux yeux et pourtant elle savait qu'elle y reviendrait un jour, sa vie n'était plus ici pour le moment c'est ce qui fallait se dire, d'ailleurs la villa qu'elle avait acheté en France serait parfait pour sa petite vie de femme célibataire s'occupant de la plus merveilleuse des filles. Elle n'avait prévenu personne de son départ, des bruits circulaient déjà sans ça et elle voulait que son départ pour l'Europe se fasse dans la plus grande discrétion possible alors tout avait été réservé dans la plus grande confidence. Elle adressa un regard sur le siège d'à côté, son ange dormait à point fermer, elle était si belle et si calme et elle s'en voulait d'avoir utiliser sa fille comme un moyen de pression sur Milo.
D'ailleurs elle se demandait comment il allait réagir en la voyant face à lui, plus de quatre ans qu'ils ne s'étaient pas vu, toute la paperrasse concernant leur fille s'était faite par avocats interposés, il s'était appelé une ou deux fois et cela avait toujours fini mal. Elle avait été égoïste de vouloir garder l'enfant pour elle seule, il en était le père après tout et elle savait bien que quatre jours par mois ne suffisait pas ni à l'un ni à l'autre. Elle revoyait le visage inondé de larmes de la fillette quand elle rentrait de Paris, son coeur devenait alors lourd et un instant elle se sentait coupable de tant de chagrin puis sa nature revenait au galop et elle se mettait à le maudire lui, pourtant il n'avait rien fait. Elle chercha alors à se souvenir des traits de son visage, de son sourire si craquant, de ses yeux sombres mais pourtant étincelant. Son souvenir l'obséda jusqu'à l'aéroport, elle ne remarqua pas où on l'emmenait, elle profita à peine de la zone réservée aux VIP, elle avait passé ses billets à quelqu'un d'autres qui lui avait assuré qu'il se chargeait de tout, elle avait l'estomac noué, et seul le contact de sa fille contre elle arrivait à l'apaiser.

- Voyez-vous diriger vers la salle d'embarquement pour le vol n°52487 à destination de Paris Charles De Gaulle.

Elle emporta la fillette dans ses bras et elle quitta la pièce, elle ne pouvait plus reculer maintenant et de plus comment expliquerait-elle son geste à sa vie, celle-ci était tellement heureuse de savoir qu'elle allait habiter à côté de son père, qu'elle pourrait le voir plus souvent et que sa mère ne serait pas loin non plus. Ce qui plaisait à Liz c'est qu'elle avait su garder sa langue dans sa poche la dernière fois qu'elle était allée voir Milo, il n'était pas au courant qu'elle débarquait et elle se demandait comment il allait réagir en voyant la mère arrivé avec la fillette pour son week-end de visites.
Elle tendit ses billets à l'hôtesse et une autre la prit en charge de l'autre côté pour l'emmener en première classe. Le vol devait durer un peu moins de sept heures mais c'était assez long pour la jeune femme pour que ses nerfs lâchent. Installées confortablement, elle calma les pleures de sa fille quand l'avion décolla et elle garda sa main dans la sienne durant une bonne partie du voyage. Elle passa les films qu'on lui proposait de regarder pour passer le temps, elle évita le champagne servis car elle eut peur de trop en abuser, elle regarda longuement les nuages qui s'étendait sous l'appareil et elle sauta le repas, par ailleurs un de plus ou un de moins tout cela n'allait pas lui changer grand chose. Elle tomba alors de fatigue et s'est une fois qu'elle atterrit qu'elle se réveilla. Sa fille trépignait d'un patience sur le siège d'à côté et elle bondit presque de celui-ci quand il fallut sortir de l'appareil, forçant sa mère à courir presque derrière elle pour la rattraper. Elle récupéra les bagages qui avaient été enregistré et elle soupira doucement, la gorge nouée, peut être un peu plus blanche qu'à son habitude elle se dirigea avec sa fille vers la sortie.
Les photographes par contre les attendaient ici, et pendant que la fillette quittait les flashs pour courir se jeter dans les bras de son père, Liz fut obliger de faire quelques sourires forcées tout en continuant à avancer. Elle le vit alors, encore plus beau que dans son souvenir et alors que ses joues se coloraient de rouge quand son regard plongea dans le sien elle ne murmura qu'un mot.

- Milo ...
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Milo J. Reece
Milo J. Reece

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Une surprise de taille ...  _
MessageSujet: Re: Une surprise de taille ...    Une surprise de taille ...  EmptyMar 14 Sep - 17:00

    Après deux semaines de ne pas avoir vu sa fille, Milo se rendit cette fois en avance à l'aéroport. Maintenant, il n'oubliait plus. L'année dernière, il lui arrivait encore d'arriver en retard parce que la venue de Gabrielle lui sortait de la tête. Pas qu'il ne voulait pas la voir, au contraire, mais qu'il était un jeune homme actif, toujours à faire mille et une choses à la fois, à penser à tout en même temps, même les choses les plus futiles, et prévoyait son emploi du temps au jour le jour, qu'il lui était arrivé d'en oublier son rendez-vous à l'aéroport pour aller chercher Gaby. Aujourd'hui, cela n'arrivait plus. La révolution des post-it l'aidait bien de temps en temps; il en collait un sur le réfrigérateur et un près de la photo qu'il avait de son bout de chou dans l'entrée de l'appartement. Mais l'habitude était venue, l'envie aussi. Désormais, il attendait avec impatience chaque fin de semaine quand il savait que Gabrielle était au bout. Plus le temps passait, plus il se faisait à son rôle de père qui lui était tombé dessus si soudainement. Lui qui vivait toujours à cent à l'heure, toujours la tête emplie de projets, sans jamais le moindre bagage. A croire que cette responsabilité avait réussi à le calmer. Et c'était le cas, sans qu'il ai vraiment eu le choix. Avec une enfant, il ne pouvait que ralentir le rythme, apprendre à se poser un peu plus. C'était pour elle qu'il avait prit ces cinq ans à l'écart et qu'il avait prit son travail de professeur, bien loin de son ancienne vie qui le talonnait pourtant toujours. Il voulait offrir la stabilité à sa fille, ce que son ancienne vie n'aurai su lui apporter. Pour elle, Milo s'était entre deux chaises; si près de la "normalité" tout en en étant si loin. Toute sa vie, il n'avait connu que des flashs et des couvertures de magasines. Aujourd'hui, il s'en éloignait. Mais à force d'avoir été inaccessible durant toutes ces années, happé par la célébrité, jamais il n'eut de base stable pour une vie comme les autres. Alors le voilà bien seul, célèbre sans l'être, normal sans le pouvoir. Et dans toute cette confusion; Gabrielle, seule raison de tout ceci.
    Néanmoins, c'était en quelque sorte grâce à sa fille que Milo avait retrouvé Devon -et par malheur, Joshua aussi-. Comme quoi, quelque part, la vie est bien faite.

    Le jeune homme gara sa voiture devant l'aéroport, à l'emplacement d'abord réservé au dépôt des voyageurs uniquement. Mais lui et les règles, ça n'avait jamais collé. Alors il s'en fichait pas mal en fait. En général, il allait très vite; il trouvait Gaby, prenait quelques minutes pour la prendre dans ses bras, lui demander comment s'était passé le voyage, et un tas d'autres banalités, puis la conduisait directement à la voiture. Ensuite, il improvisait. Si elle avait envie d'aller quelque part, dans un endroit qu'elle voyait sur le chemin vers l'appartement, elle le disait et il l'y conduisait. Que ce soit au zoo, au parc, ou simplement dans une boutique, c'était la petite demoiselle qui décidait. Puis quand elle commençait à bailler, soit en très peu de temps en général, c'était direction le chez soi.

    Allez savoir pourquoi, cette fois, Milo eut cette envie de venir plus tôt que d'habitude. Une bonne heure en avance en fait. Cela remontait à la veille. Il ne ferma pas l'oeil de la nuit, si ce n'est qu'une heure ou deux. Alors il se leva tôt. Très tôt. Faisant les cent pas dans son gigantesque appartement, il ouvrit le réfrigérateur une bonne dizaine de fois, pour mieux le refermer sans rien prendre dedans. Il prit une douche, et, Ô miracle, il fut même assez motivé pour se raser. Finalement, il se posa dans son canapé et dessina un bon bout de temps. Il ne saurait pas dire combien à vrai dire; quand il avait le crayon en main, il perdait vite la notion du temps.
    C'est quand sonnèrent les neuf heures qu'il prit la voiture pour se rendre à la boutique sur les Champs. En discrètes mais attirantes lettres bleues était écrit son nom. Ou plutôt, le nom de la marque, bien que cela revenait au même. "M.i.l.o"; il avait songé plus d'une fois à changer à nouveau ce nom, mais le rôle de narcissique que lui donnaient les tabloïds à cause de cette éponymie le faisait rire.
    La boutique était vide; le jeune homme se dirigea vers la salle du fond où se trouvait cette robe blanche de sa création que Devon avait porté lors de leur séance photo de la semaine dernière. Mais elle 'avait pas besoin d'une belle robe pour être magnifique. Quelques souvenirs lui traversèrent l'esprit alors qu'il palpait du bout des doigts le tissus de l'habit. Son errance fut de courte durée; il ne trouva pas d'intérêt à rester plus longtemps et repris la voiture. Et le voilà arrivé à l'aéroport. Il n'avait plus qu'à attendre.

    Milo se trouva un café, pas vraiment chic, mais il était difficile de trouver mieux dans ce genre d'endroit. s'asseyant, il demanda un café avec son éternel sourire qui lui valut d'être reconnu; il signa rapidement un bout de papier, accepta une photo prise avec un portable, et fit même signe à l'autre photographe, moins amateur, qui se trouvait à l'autre bout de l'allée, l'appareil devant le visage. Malgré une nuit pratiquement blanche, il restait "photographiable", ce qui le rassura. Puis il l'ignora, en buvant le plus écoeurant des cafés qu'il lui fut donné de goûter jusqu'à ce jour.
    Contre toute attente, après quelques coups de fils qu'il reçut, le temps avait passé et il laissa la monnaie de sa commende sur la petite table avant de se lever à la recherche de l'allée dans laquelle il allait devoir se trouver pour accueillir Gabrielle.

    A travers les vitres, Milo aperçut l'avion atterrir. Et quelques minutes plus tard, les passagers descendaient et arrivaient dans l'aéroport récupérer leurs valises. Alors qu'il cherchait du regard dans la foule l'habituelle personne qui accompagnait les jeunes enfants voyageant seuls, il reçut l'équivalent d'un demi-boulet de canon dans les jambes. En baissant les yeux, il vit Gaby, accrochée à ses genoux comme un koala à sa branche.

    - Papa! ♥. fit-elle alors qu'elle levait les bras en l'air, signe qu'elle voulait être prise dans ses bras.

    Avec un large sourire, le jeune homme souleva sa fille et la prit contre lui, déposant un bisou sur sa joue. Ses petites mains se posèrent sur les joues de son père, remarquant que la sensation avait changé, que c'était doux désormais. Cela le fit rire.
    Mais un flash éclaira son regard sombre. En levant les yeux, il remarqua un nombre anormal de photographes par rapport à d'habitude et s'empressa de poser le visage de Gabrielle contre son cou. Il n'acceptait toujours pas le fait que l'on prenne sa fille en photo, hors de question. Et il se jura que ce cliché qui l'eut par surprise sera le dernier avant bien longtemps. Ce n'était pas aujourd'hui qu'il allait leur laisser le droit d'exhiber sa frimousse.
    Une fois cela fait, Milo chercha la raison d'une telle attention, alors qu'il se tenait tranquille depuis un moment, et découvrit bien vite Liz qui se retrouva face à lui. Son coeur se serra, comme gelé par le vent glacé qui avait soufflé en lui à la vue de cette femme.

    - C'est pas la peine de venir jusqu'ici pour me pourrir la vie, tu le fais très bien à distance, dit-il sans chercher à cacher son mécontentement à la voir débarquer sans prévenir. Qu'est ce que tu fais ici?
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Liz M. Hart
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MessageSujet: Re: Une surprise de taille ...    Une surprise de taille ...  EmptyMar 14 Sep - 17:59

C'est étonnant comme elle s'attendait à cette réaction de sa part, il fallait bien le dire il la détestait et si elle s'était longuement préparée à recevoir de tels mots de sa part elle aurait souhaité qu'il ait un minimum de respect pour elle mais il ne fallait visiblement pas trop en demander. Le naturel revenait alors au galop et elle dut faire un effort surhumain pour ne pas répondre d'une remarque dont elle avait le secret mais les mots lui brûlaient les lèvres et finalement c'est son regard qui en dit long sur sa façon de penser. De plus elle n'allait pas se donner en spectacle devant les photographes, elle voyait déjà les premières pages des tabloïdes parler des retrouvailles catastrophiques de Liz Hart et de son ancien compagnon Milo Reece avec en fond une photo de la fillette. C'était ceci qu'elle avait toujours voulu éviter, elle savait que la relation entre lui et elle ne pourrait pas se refaire sur des bases solides, tout le monde souhaiterait avoir le dernier mot et elle ne voulait pas voir Gabrielle souffrir pour des histoires de grandes personnes. Elle était ce qui les unissait tous les deux alors au moins ils pouvaient éviter ça pour leur fille non?
Elle voyait déjà les larmes de l'enfant faire briller ses doux yeux, le voyage avait été long, sans compter les préparatifs du déménagement pour Paris, la petite était épuisée et elle connaissait assez bien sa fille pour savoir qu'elle ne tarderait pas à fondre en sanglots qui ferait mal à sa mère. Alors elle respira un bon coup et après avoir fait comprendre aux paparrazis qu'ils en avaient bien plus qu'ils ne leur fallaient elle envoya ses deux gardes du corps s'occuper du petit attroupement qui c'était formé autour d'eux. Elle étouffait devant cette foule et elle ne voulait plus qu'une chose rejoindre l'hôtel où elle passerait les prochains jours tant que la villa ne sera pas totalement prête.

- Un bonjour aurait été tout au plus agréable à entendre, je sais bien que les politesses ne sont plus vraiment de rigueur entre nous et surtout de ta part par rapport à moi mais au moins on est en apparence des gens civilisés. Elle lui fit un doux sourire avant de se mordre la lèvre. Je ne suis pas là pour te pourrir la vie, ne t'en fais pas tu ne m'auras pas plus sur le dos qu'avant ! Je suis venue te permettre d'avoir ta fille auprès de toi, car tu peux me traiter de tous les noms Milo mais je sais ce don à besoin mon enfant et elle a besoin d'un père... De son père. Je vous ais déjà fait perdre une partie des plus belles années d'une vie je ne compte pas continuer dans ce sens.

Oui elle s'excusait d'avoir pris une fille à son père, d'avoir été la seule à pouvoir vraiment profiter de sa vie, ses premiers sourires, ses premiers pleures, ses premiers mots et ses premiers pas, elle avait tout connu et lui rien. Elle ne savait pas pourquoi elle ne lui avait jamais annoncé sa grossesse, peut être tout cela aurait permis de le faire revenir, peut être aurait-elle du également lui expliquer ses erreurs plutôt que de nier tout en bloc, au moins aujourd'hui peut-être l'aurait-il moins détester et encore elle n'en était même pas sûr. Leur histoire était un beau gâchis et c'était leur fille qui payait les pots cassés. Elle baissa un instant la tête, le regard noir qu'il posait sur elle la dérangeait terriblement et la rendait mal à l'aise, elle devait rester maîtresse de la situation et surtout de ses émotions. Mais pour la première fois depuis presque cinq ans elle pouvait à nouveau le voir et elle ne put s'empêcher de le regarder de la tête au pied. Il avait pris en carrure ce qui lui allait bien, il avait le regard toujours aussi doux quand ses yeux tombaient sur sa fille, il faisait un bon père elle en était sûre, il avait aussi pris en assurance et elle l'en félicitait. Il n'avait plus son visage de jeune homme, encore un peu enfantin, sa coupe lui allait parfaitement bien et elle remarqua qu'il s'était rasé. Dommage elle aimait bien à l'époque quand il laissait une barbe naissante ça lui donnait un look de mauvais garçon et elle ne pouvait pas nier qu'il était à croquer comme ça. On toussote à côté d'elle lui faisant comprendre qu'on ne pouvait pas s'attarder ici et elle revint donc à la réalité, bien malheureusement.

- Ce que je fais ici... J'ai acheté une villa à Paris, sur l'île de la Cité, au calme et loin des photographes, Gaby vient d'être inscrite dans une école privée, une école française où elle va pouvoir suivre des cours comme toute enfant normal. J'ai choisi cette école pour qu'elle se trouve à mi-chemin entre chez toi et chez moi. Je vais également faire réviser le procès pour faire baisser de plus de la moitié la pension alimentaire et je vais demander à ce que tu puisses avoir ta fille plus souvent, transformer le un week-end sur deux en une semaine sur deux... Alors tu peux dire ce que tu veux que je suis une actrice et que je joue parfaitement bien la comédie, que je te manipule encore une fois ou que j'essaye de racheter mes fautes, ce qui soit disant passant n'est pas totalement faux, mais je ne joue pas avec toi, pas avec Gaby. Elle prit une grande inspiration puis elle dit d'une voix plus douce. Je vais retrouver l'hôtel où je loge jusqu'à la fin des travaux et vendredi soir prochain je passerais prendre la petite alors... Passez une bonne semaine ensemble et ma chérie tu m'appelleras quand même hein.

Elle était pressée autant de partir pour fuir cette situation mais aussi de ne pas entendre les reproches et les suspicions de Milo mais surtout elle risquait de fondre en larmes de devoir quitter sa fille, elle ne l'avait jamais aussi longtemps laissé à son père et même si elle se doutait bien que tout se passerait dans la plus grande sécurité elle avait peur pour elle. Elle s'approcha doucement, elle caressa la joue de sa fille avant dit déposer un baiser sur sa joue et d'en réclamer un. "Te quiero mi amor" murmura-t-elle à l'oreille de Gaby et après un sourire remplit d'amour elle s'éloigna lentement.
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Milo J. Reece
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MessageSujet: Re: Une surprise de taille ...    Une surprise de taille ...  EmptyDim 19 Sep - 14:07

    Milo s'étonna d'une telle affluence de photographes. A leurs yeux, lesdites célébrités n'avaient pas vraiment plus d'importance pour leur personne que pour les vêtements qu'ils portaient. Ils étaient comme des habits à la mode, qui, les premiers jours, sont vus comme la dernière tendance que tout le monde s'arrache et, quelques semaines plus tard, comme une antiquité. Il n'y a pas plus éphémère que la mode, et il valait mieux que les membres du commun immortel se mettent en tête qu'ils n'étaient que des phénomènes de mode s'ils voulaient survivre dans leur milieu. Il faut savoir faire parler de soi pour exister. Et c'est pourquoi le jeune homme comprit bien vite que quelqu'un se cachait derrière un tel intérêt journalistique. Lui, il se rangeait pour quelques années, il ne faisait pas de vague, il était donc de moins en moins intéressant pour se genre de presse et, pour son plus grand plaisir, de moins en moins traqué. Ce qui n'était pas le cas de son ex, Liz, qui avait encore une notoriété au sommet et donc un cortège de flashs la suivant où qu'elle aille. C'était là tout ce qu'elle avait toujours recherché, alors elle devait être aux anges. Bien le contraire de Milo qui ne se gêna pas pour lui faire comprendre son mécontentement à la voir débarquer ici. Car qui disait que Liz s'installait à Paris, disait qu'ils allaient se cotoyer plus souvent. Désormais, c'était à n'importe quel moment de la journée qu'il allait être possible qu'ils se croisent, alors que le jeune homme avait fait tant d'efforts pour l'éviter toutes ces années. Tout cela voulait dire qu'elle allait refaire partie de sa vie, inévitablement. Alors qu'ils se faisait à peine à son nouveau quotidien, ses nouvelles responsabilités, et ses "retrouvailles" avec Devon, il devait compter cette arrivée dans ces grands chamboulements, et il s'en serait bien passé. Il n'en sautait pas de joie, et cela se voyait clairement dans son expression froide et le ton qu'il employait, plus glacé que jamais. Il ne voyait pas comment lui parler autrement, après les crasses qu'elle lui avait faites. Depuis qu'ils se connaissaient, Milo n'avait vu de la jeune femme que son mauvais côté, et avait tendance à croire qu'il n'y avait que cet unique côté chez cette femme qui, à son discours, prétendait presque avoir changé. Ce en quoi il ne croyait pas. Depuis toujours, elle le manipulait, il n'y avait donc aucune raison pour que cela ne continue pas ainsi. Liz lui avait fait croire qu'elle l'aimait afin d'être vue à son bras, avait accepté de l'épouser pour être reine d'un jour, et avait dévoilé l'existence de leur fille et de la paternité de Milo au grand jour, le faisant passer pour l'homme qui avait abandonné une femme enceinte et ignoré son propre enfant pendant deux ans. Elle avait même fait annuler son mariage avec Devon. Toutes ces choses, il ne pouvait les digérer, les accepter, les pardonner. Elle n'avait fait que calculer chacun de ses coups, comme lors d'une partie d'échecs, et avait réussi à le faire tomber. Alors, d'après Milo, aujourd'hui, cette réapparition ne pouvait que cacher quelque chose. Une Liz sans un plan derrière la tête, cela ne pouvait exister. Et sinon, c'était qu'elle perdait les pédales. Tout cela devait cacher quelque chose qui allait très bientôt lui tomber dessus, il devait s'y attendre.

    Le jeune homme ne crut pas vraiment tout ce qu'elle lui disait, cette sorte de quête de rédemption dans laquelle elle prétendait s'être lancée. Vouloir se faire pardonne toute cette manipulation n'allait pas être aussi facile, voir même impossible. Milo lui en voulait bien trop. Elle lui aurait envoyé des chocolats qu'il y aurai autant cru qu'à cet instant. Peut-être bien qu'avoir un enfant l'avait calmée et fait réfléchir, mais Milo ne pensait pas que cela pouvait être à ce point. Mais il ne nota qu'une seule chose positive dans tout cela; maintenant que Gabrielle allait être plus proche de lui, il allait la voir plus souvent, et être le père qu'il voulait être pour elle.

    - La Liz que je connais ne quitterai pas sa vie de rêve en Californie uniquement pour que Gabrielle puisse me voir. Jusqu'ici, le rythme de visites te convenait parfaitement, dit-il, presque accusateur.

    En un coup d'oeil aux photographes, Milo s'imaginait déjà une page dans un tabloïd. "Retrouvailles explosives", ou un truc du genre, bien accrocheur et, pour une fois, pas totalement faux. Mais du moment que Gaby ne figurait pas dessus, le jeune homme n'aura pas de raison de leur arracher les yeux.
    Alors que Liz s'avançait pour embrasser Gabrielle sur la joue et lui murmurer quelques mots à l'oreille, Milo lui glissa:

    - Qu'est ce qui me vaudrait à tel changement de ta part, hein?

    Et, quelques secondes plus tard, son regard sombre planté dans les grands yeux bleus de Liz, il ajouta aussi bas que possible;

    - Je sais la vérité maintenant.

    Milo parlait du fait que Liz avait fait annuler son mariage grâce à un chantage. Devon lui avait tout dit, il avait de cela quelques semaines. Et alors que jusqu'à ce jour, il n'avait pas appelé son ex-fiancée pour lui demander des explications, maintenant qu'il l'avait en face d'elle, il avait tenu à lui dire qu'il savait tout et, entre les lignes, qu'il n'était pas prêt de pardonner ce geste. C'est à cause de ces évènements passés que, pour lui, il était impossible que Liz fasse cette démarche emplie de gentillesse vis à vis de lui sans attendre quelque chose en retour ou sans préparer un coup dans son dos. Après tout, la situation était tout à son avantage; elle avait leur fille pratiquement pour elle seule et énormément d'argent. Elle n'avait aucune réelle raison de tirer un trait sur tout cela, hormis ce qu'elle prétendait mais à quoi Milo ne croyait pas. Il ne pouvait y avoir qu'anguille sous roche.

    Une fois Liz éloignée de lui et des photographes, le jeune homme, gardant Gabrielle dans ses bras et son délicat visage contre son cou, amena celle-ci à sa voiture. Il l'installa dans son siège, jetant un regard du côté de l'auto de Liz de temps en temps, puis se mit au volant. Passant ses mains sur son visage, il soupira. Cette arrivée surprise ne l'arrangeait vraiment pas. Même s'il allait pouvoir être plus souvent auprès de sa fille, il allait l'être tout autant de sa mère. De nouveaux changements se profilaient dans sa vie déjà bien instable...


[Désolé, pas super, je ferais mieux la prochaine fois ><"]
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