» Regardez, Cam est toute rouge, toute ROUGE!
» Comme la soupe!
» Oui, comme la soupe campbell
» Cam est une soupe aux tomates! Ahahah
» Une vraie nouille!

Eh voilà. Il suffit de si peu aux enfants pour vous tacher l’existence. A partir de ce jour, non, de cette seconde, je suis devenue aux yeux de tous une nouille. Essayez de rebâtir votre réputation, de ne plus être considérer comme une nouille. Surtout que le jeu de mots était bien penser, quoi que chercher assez loin. Campbell… il fallait vraiment que mon père soit un Campbell. L’idée aussi d’appeler sa compagnie avec son nom de famille… décidément, mon ancêtre n’avait pas songé l’ombre d’un instant que l’un de ses petits enfants se ferait agacé par un jeu de mot putride. Tout ça tout simplement parce que j’ai échappé mon coffre à crayon et que tout son contenu s’est répandu sous les bureaux. Il leur fallait un souffre douleur, ils l’ont trouvé. Lorsque j’en fis part à mon père et lui demanda si je pouvais emprunter au Président son commando d'agents secrets, ce dernier se mis à rigoler et me dit de me contenter de les ignorer, que ça allait passer et patati et patata… Non, ça n’a fait qu’empirer. Un matin, j’ai même retrouvé une canne de crème champignon au fond de mon sac. Évidemment, elle était ouverte et avait gommé mes cahiers. La Cameron d’aujourd’hui leur aurait fait payer, les aurait insulté et fait subir le pire des calvaires, mais… à ce moment là, je me suis contenter de retourner à la maison, larmoyante et inconsolable. Je me souviens d’avoir appeler Devon. A Paris, il était déjà tout près de 18 heure.

» Oui ?
» Dev… dev… Devon…! Je… Je…suis un… un…une noui…nouille.
» Attend, quoi ?
» Campbell… pas rapport… canne… de champignon… rouge, la honte…
» Cam, de quoi tu parles ?
» Je suis une noouuuilleee. J'suis une Campbell, maintenant yepuisunenouuuuu…

Pauvre Devon… ça l’a bien du lui prendre trois quart d’heure à finir par comprendre quel était le drame de cette histoire. Devon est ma sœur, enfin en réalité, c’est ma demi-sœur mais je la considère comme si nous étions du même sang. Mme Clancy m’a dit que mon père a pondu Devon à Paris, et qu’il a rencontré une belle poule en Californie. Résultat; Devon et moi, sommes des poussins mutants. Mme Clancy a une imagination dé-bor-dante, mais je lui pardonne parce que je l’aime; elle sent bon et, me cuisine des chocolatines pour le déjeuner alors que maman refuse de m’en donner. Mme Clancy, m’aime beaucoup, elle me le dit souvent. Elle le dit à Devon aussi. Elle me manque; Devon bien sur. N’empêche, malgré la distance, on ne rate jamais l’occasion de s’appeler, et il lui arrive parfois de nous rendre visite. Cette année, on va fêter Noël ensemble! J’ai hâte de la revoir; je vais pouvoir lui montrer mes nouvelles robes que j’ai choisies moi-même.



Évolution


Devon eu beau venir à Noel, ça ne change pas que je suis resté une nouille Campbell. Le problème à durer un bon mois et ensuite, tout fut régler. J’ai changé d’école. J’aurais bien aimé vous dire que je me suis battue jusqu’au bout, que j’ai pris mon courage à deux mains mais… à l’époque, je n’étais pas suffisamment courageuse. Non, pas encore. Dans cette nouvelle école, je n’étais plus une nouille Campbell, non, j’étais la fille de l’homme politique qui passait à la télévision. Oui, mon statut venait de changer irrémédiablement. Mon père voyait sa cote monter en flèche dans les sondages, il prenait de plus en plus d'importance au sein de l'État. J’aimais bien cette école, tout le monde voulait devenir mon amie, me raccompagner à la maison, serrer la main de cet homme qui se battait pour faire avancer notre pays. J’étais la coqueluche, les autres voulaient copier mon style mais ils ne pouvaient y parvenir puisque mes vêtements venaient tout droit d’Europe. Tout ce que je voulais, je l’obtenais; tout comme aujourd’hui. L’argent coulait à flot entre mes doigts. Cette admiration que les jeunes me portaient me plaça rapidement au-dessus des autres. D'ailleurs, ça doit être à cette époque que je devins prétentieuse et capricieuse.

Les années ont passées, j'ai grandi et évolué; tant en bien qu’en mal. À l’aube de mes 11 ans, mon père me défendit d’appeler Devon. Lorsque je lui demandai pourquoi, il me répondit par un lourd silence. Génial. Depuis un certain temps, mes parents ne me parlent plus vraiment. Quoi que l'on ait jamais vraiment dialoguer... Selon moi, ils devraient divorcer, mais lorsque je leur en parle, ils disent que ce n’est qu’une mauvaise passe. Mauvaise passe mon œil. Mme Clancy dit que mon père ne veut pas faire mauvaise figure en élection et que ma mère n'est pas prête à perdre son compte en banque qui ne fait que grimper. La-dessus, je ne peux qu'acquiescer. De toute façon, en restant marié à ma mère, cela évite à mon paternel de se faire prendre en flagrant délit en mille et une coucheries. S'il redevenait célibataire, il aurait tôt fait d'être harceler et pourchasser par les journalistes qui ne feraient qu'épier la moindre de ces fréquentations. Mon père est un infidèle, je le sais depuis déjà bon nombres d'années; on me sous-estime trop dans cette famille. Tout comme je sais pertinemment que Devon a des problèmes d'alcool... Mme Clancy ne cesse de me dire que c'est fort regrettable. Moi, je ne comprend pas comment on peut être accro à de l'alcool. Comment peut-on être accro à un truc qui pue, qui est amer et qui peut vous faire vomir ? Mme Clancy dit que je suis encore un peu trop jeune pour comprendre ce genre de dépendance; elle a peut-être raison.

Mon père vient tout juste de me prévenir de l'arrivée prochaine de Devon. Il me demande de ne pas lui parler de son... problème. Elle est déjà assez furax de venir loger chez nous et d'aller en centre de désintoxication, il serait plutôt inapproprié d'en ajouter. Je ne peux qu'opiner de la tête; mon père ne semble pas trop se faire de tracas avec les journalistes qui vont sans aucun doute le mitrailler de questions aux propos de la présence de ma demie sœur et de son addiction. Enfin... j'évite de me mêler des problèmes des adultes, déjà que je dois me coltiner des exercices supplémentaires en algèbres! L'arrivée de Devon, quoi que colérique, c'est vu s'adoucir au fil des jours. Elle suit régulièrement des thérapies de groupes. Mon père ne cesse de l'encourager, ma mère joue à la femme parfaite, et moi je tâche de lui remonter le moral autant que je le peux. Avec notre différence d'âge, nous ne sommes pas vraiment au même niveau de maturité et nos goûts diffèrent sur de nombreux points mais... on réussit à bien s'amuser. Auparavant, l'absence de frère et soeur ne me manquait pas, puisque je ne savais pas réellement ce que s'était d'avoir une présence aussi réconfortante et sécurisante, mais... maintenant, je sais que si je venais à perdre Devon, j'en mourrais... ou du moins, une partie de moi-même s'en verrait changer à jamais. Je ne peux que profiter au maximum de sa présence avant qu'elle ne retourne à Paris; ou du moins, si un jour elle décide de nous quitter.

J'étudie comme une bête! Moi qui rêvait d'être mannequin (bon... d'abord, je voulais être une princesse, mais semble-t-il que ce métier n'existe plus depuis quelques siècles, alors...) maintenant, je me vois obnubilée par le stylisme. J'aime bien porter des vêtements, mais ce que je préfère s'est dessiner des tonnes et des tonnes de fringues, jouer avec les différents styles, les mesures, les tissus, les textures et les couleurs. Ma chambre est remplie de magazines de mode; je n'y peux rien si c'est une passion. D'ailleurs... ne le dîtes à personne mais, ce soir, je vais dans un bar. Bon, j'ai 16 ans mais avec un peu de maquillage et cette robe sexy que je viens de m'acquérir, je passerai nickel.

J'ai bu un peu, beaucoup, énormément... j'ai été malade une bonne partie de la nuit. Par chance, ce gars que j'ai rencontré au bar s'est avéré plutôt sympa; et plutôt un bon coup. En tout cas, il est clair que j'ai cassé l'ambiance. On apprend de ses expériences à ce qu'on dit. N'empêche, je dois enlevé toutes traces ou odeur d'alcool qui pourrait être sur moi. Hors de question que je fasse subir un calvaire à Devon... ou encore qu'elle me regarde avec déception. Oui, moi, Cameron Campbell, désire garder une bonne relation avec sa demie-soeur. Il arrive que je m'étonne moi-même. Personne n'a jamais tenu aussi longtemps à me supporter, elle est drôlement forte. Ça doit être de famille.

Ma soeur est amoureuse; un gars, il s'appelle Milo. Tu parles d'un nom! Enfin, je me suis retenue de lui dire le fin fond de ma pensée sur son nom, puisqu'elle ne cesse de me parler de lui des étoiles plein les yeux. Je me sentirais... coupable de couper son bonheur évident. Seule chose que j'aie réellement retenue de son discours un peu trop langoureux à mon goût, c'est qu'il est en stylisme. Ouh! LA, je suis captivée. Je crois que je vais bien l'aimer.

Ils vont bientôt se marier. Je suis si heureuse qu'elle vive ce conte de fée. Depuis qu'elle a Milo à ses côtés, sa dépendance à l'alcool semble être disparu à jamais. Devon est pétillante et magnifique; elle est ma soeur, et j'en suis fière. Ouh là, je ne me reconnaît plus quand je suis auprès d'elle. Devon est un soleil dont seuls ses rayons parviennent à faire fondre cette froide et austère carapace que je m'évertue à préserver.


Voyage, voyage

Je n'en reviens tout simplement pas ! Devon, ma Devon, ma soeur... enfin demi-soeur, a annulé le mariage! Je n'en reviens tout simplement pas ! Mais qu'est-ce qui ne va pas chez elle ? Elle filait le parfait amour et mademoiselle décide de retourner à Paris sans le moindre mot, sans la moindre explication! Et Milo, et moi, et papa ? Enfin... la vie se poursuit, elle continue. Depuis le départ de Devon, mon côté peste à refait surface... au compte double. De jour, je vais en cours, me dope à la caféine, et travaille sur mes dessins; de nuit, il est devenu de routine que je fasse les bars du coin avec des amis, me soûle, danse et passe la nuit dans les bras de purs inconnus. Plus les semaines avances et plus je vois de l'amélioration dans mes dessins, et l'harmonie de mes créations. C'est un rêve qui commence de plus en plus à m'obnubiler. Je viens de parler à mon père des études que je désire entreprendre soit; le stylisme. Il n'a même pas haussé un sourcil quand je lui ai dit que je désirais m'inscrire dans une université de Paris. Je vous ai déjà dit que lui et moi question dialogue sa fait deux ?

Enfin, me voici inscrite dans cette université; la même que Devon, et celle où Milo enseigne un cours auquel je suis inscrite. Tu parles d'une coïncidence! Peut-être bien qu'il sera possible de recoller les morceaux entre les deux tourteraux. Ma soeur, et Milo; deux êtres que j'aime bien, il faut bien que je sois gentille avec quelques personnes sur cette Terre. Depuis mon arrivée, Devon et moi sommes plus proches que jamais! C'est incroyable, on dirait que nous n'avons jamais été séparées, comme si nous étions toujours à la maison, en Californie. Étrangement, je me sens sereine; je ne sais pas ce que ce pays me réserve, quels évènements nous tomberont dessus, mais une chose est sure vous devrez m'endurer longtemps, oh oui... très longtemps.

Je suis une véritable peste. Calme et réservée ? Non, moi, je fonce tête baissée. Je dis ce que je pense, et… regrette ensuite. Quoi qu’il est plutôt rare que je regrette. Ce qui est dit est dit, dans la majorité des cas; vous le pensez. Alors, à quoi bon être hypocrite et cacher votre jeu. Enfin, il m’arrive également d’être capricieuse. Étant habituée d’avoir tout ce que je veux, je ne peux que réclamer le luxe. N’empêche, je suis capable de gérer mes caprices; la semaine dernière, j’ai accepté de prendre un vol avec escale et la seconde fois je me suis assise avec les secondes classes. Si vous n’y voyez aucune amélioration alors là… !

Je suis une fêtarde. Le jour, je travaille d'arrachepied tout en sautant et en gesticulant un peu partout, et le soir venu, je me pomponne et me dirige droits dans les bars. Je bois, drague, danse, rigole, déblatère des obscénités et… joue des hanches. La musique me fait bouillonner; littéralement. Elle me fait vibrer; Elle parvient même à me faire chanter; à condition d’avoir préalablement quelques verres dans le nez. Je fais la fermeture du bar à 3 heure du matin, prend 4 heures de sommeil, et va en cours; ensuite, je retourne dans les bars et… Quoi ? Comment je parviens à survivre ? Je me dope à la caféine… et au sexe. Quoi ? Il y en a qui se plonge dans l’alcool, moi… c’est une procuration-de-bons-plaisirs-tout-chauds-et-palpitants. Hi hi hi ! Sinon, je suis un petit bout d'entrain quand on me connait bien; le sourire et l'amusement sont mon pain quotidien. Je m'efforce de voir le bon coté des choses, et fuit les pessimistes et les casseurs de fêtes.

Si j’ai déjà fait la presse à scandale dès les débuts de l’adolescence, maintenant, ils ne me portent plus qu’une toute légère attention. Si ils ont un coin à remplir dans leurs revues à potins, ils m’y glisseront; sans plus ni moins. De toute façon, je me fiche bien de ce que les autres peuvent penser de mon détestable comportement; enfin, tous sauf celui de ma sœur. Pourquoi ? Elle est bien la seule à ne pas me juger, et qui ait réellement chercher à scruter cette surface haïssable que je m’évertue à préserver. Mon psy appelle ça du, de la… euh, qu’est-ce qu’il a dit déjà ? Enfin, pour résumer, je me cache derrière cette carapace pour me créer une bulle, me protéger, ne pas être blessée comme j'ai l'être dans ma tendre enfance. Je veux cette attention que je n’ai jamais eu en agissant comme une guigne et blablabla… n’importe quoi.

Quand je m’y met, je peux être particulièrement détestable; et j’en ai pleinement conscience. N’empêche, cela fait partie de mon indéniable charme. Je suis un peu, beaucoup, superficielle. J’aime le beau, le brillant, l’unique, l’extravagant. Être comme les autres ? Très peu pour moi! Mon style est impossible à recréer. Vous m’aimez, autant que vous me détestez; je suis la petite fille pourrie-gâtée sur qui vous pouvez vous défouler et vous délier la langue, et je remplie ce job à plein temps sans problème.

N’empêche, comme j’ai pu le stipuler un peu plus haut, ma sœur est… Disons que je me comporte différemment avec elle. Pourquoi ? Parce que c’est ma sœur… et qu’elle est la personne la plus gentille, persévérante, et agréable que je connaisse. Elle est forte, possède une grande volonté et ne vous jugera pas. Devon est d’ailleurs la seule à véritablement me connaître. Peut-être parce qu’elle ne m’a justement jamais jugée, et qu’elle connaît la présence de cette carapace qui me rend si haïssable au yeux de la société… N'empêche, j'ai toujours su l'écouter, et si vous vous penchiez davantage sur ce que je suis réellement, peut-être découvriez-vous cette jeune femme souriante, positive, entrainante, amusante, et attentive que je suis. Mais...

Nous ne sommes pas dans un monde parfait! Alors retourne à tes affaires et fiche-moi la paix.

Je suis un pan. J’aime que l’on me regarde, que l’on me complimente. Je peux sembler bien banale, une femme parmi tant d’autres, mais méfiez-vous. Lorsque je sors mon plumage, vous pourriez vous laisser charmer. Je suis élégante, et innovatrice. La mode, ça me connais. Alors même qu’une nouveauté pointe le bout de son nez, je le porte depuis déjà un mois. Comme dit un peu plus haut, n’essayez pas de copier mon style, vous n’y parviendrez jamais; pour la seule et unique raison que je conçois mes propres vêtements. L’idée d’être comme les autres m’horripile, alors je crée ma propre collection. Mon secret; les friperies. Les modes reviennent toujours; plus ça change, plus c’est pareil. Je n’ai qu’à les modifier, les raccourcir, ajuster les longueurs, découper, découdre, ternir, adoucir, texturer… La mode possède un éventail de possibilités que vous ne pourriez imaginer. Au-delà de la simple apparence, elle laisse transparaître un côté de votre personnalité, une part qui n’appartient qu’à vous. Je suis belle; tu es belle; nous sommes tous beaux. Il suffit simplement de savoir ce qui vous sied à merveille. Il y en a qui ont se talent; je veux dire celui de bien paraître et de savoir en un simple coup d’œil le in et le out.

J’aime la couleur. Si le monde était terne et gris, je n’ose imaginer comment je pourrais poursuivre ma petite vie sur cette planète! Si mon passe-temps favori se concentre sur la création de vêtements, le second est celui de changer de tête. Ma sœur est celle que je respecte le plus au monde; la seconde, c’est ma coiffeuse. Elle me connaît, elle sait cerner mes goûts et mes envies. Bref, question mode, c’est mon bras droit. Si ma couleur naturelle est le blond, j’ai souvent passé au brun, au rouge, au noir, à l’auburn, au mauve, au miel et même, attention les yeux, au bleu. Oui, je sais… n’empêche, il y a quatre ans, c’était la mode et j’étais à couper le souffle. J’ai d'ailleurs encore quelques photos. Dernièrement, j’ai opté pour un superbe roux. Cette couleur semble donner une seconde vie à ma longue et soyeuse chevelure. Et ne vous attendez pas à me voir avec la même coupe, j’aime le changement et l’originalité; remontée, lâche, raide, bouclée, frisée, concave, couettée…

Pour revenir au roux; cette couleur vient également chercher ces petites taches de rousseurs qui contrastent si bien avec mon teint de pêche, picotent mon nez et l’angle de mes joues; ça me donne un air coquin! Si j’aime le changement, par contre, je tiens à conserver mes cheveux longs. Pourquoi ? Il faut bien compenser ma… courte taille. Si je possède les élégantes jambes des ballerines, j’en suis dépourvues de longueur; je fais 5 pieds et 2 pouces. Je suis à la limite entre le nain de jardin et l’ados qui vient de rentrer à l’école secondaire. La honte! Enfin, vive les talons hauts; la plus belle invention de ce monde. Pour ce qui est du reste de mon corps… euh, j’ai les yeux pers; un étrange mélange de bleus et de verts qui s’accommode avec pratiquement tout. Merci maman, merci papa. Sinon, je possède une silhouette agréable; des hanches équilibrées, pas suffisamment de poitrine… évidemment, il y a toujours un truc qui cloche. Sinon… je crois que c’est tout. Je suis bien proportionnée, et il ne me manque aucun membres. Je ne suis pas une âme en peine, je suis bien dans ma peau.