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Zach Gallagher
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 |  Sujet: An other day Jeu 9 Sep - 13:48 | |
| Flash back : une semaine plus tôt
"Docteur! Elle se réveille!"
Les yeux hagards, les cheveux en bataille, Zachary Gallagher fit irruption dans les couloirs du service des soins intensifs de l'hôpital Hôtel-Dieu. Son coeur battait la chamade et chaque pulsion bourdonnait au fin fond de ses oreilles, atténuant tous les sons qu'il percevait. Son visage, en sueur, se crispait à chaque mot qui s'échappait de sa bouche. Il ameuta tout le personnel soignant en criant et un médecin suivi de deux infirmières écartèrent l'étudiant de leur passage pour pénétrer dans la chambre qu'occupait Emelie Chevalier depuis plus de deux mois et demi, plongée dans un profond coma suite à un accident de voiture.
Zach resta planté dans le couloir, devant la porte de la chambre, ayant l'interdiction d'y entrer avant que le médecin ait terminé son examen. L'auscultation sembla durer des heures et le jeune homme faisait les cents pas, semblable à un lion en cage. Il se sentait impuissant, vulnérable et anxieux. Au moment où il avait entrevu les yeux de son aimée papillonner sous ses paupières closes, il s'était rué hors de la chambre pour en avertir le médecin. Peut-être était-ce une fausse alerte mais depuis des mois, Emelie ne donnait aucun signe qu'elle se réveillerait bientôt. Alors quand Zach avait perçu ce mouvement, aussi imperceptible soit-il, il n'avait pas hésité à l'interpréter comme un signe, une bonne nouvelle.
Vingt minutes plus tard, les deux infirmières quittèrent la pièce isolée et le médecin les suivit deux minutes plus tard. Toutefois, il ne laissa pas Zach retourner auprès de sa patiente. Il l'emmena dans son bureau malgré les réticences du jeune homme qui voulait des explications quant à l'état de sa petite amie. Mais l'homme en blouse blanche n'ouvrit la bouche que lorsqu'il fut confortablement installé sur son fauteuil de cuir noir. Il invita Zachary à s'asseoir sur la chaise en face de lui et à se calmer. Le pauvre étudiant dut s'y résoudre et il prit une profonde inspiration pour calmer son coeur affolé. Les lèvres du docteur s'animèrent enfin mais Zach, lui, était déjà ailleurs.
Il ignore comment il se retrouva dans la chambre d'Emelie à lui tenir la main et à lui parler comme si elle n'était qu'une fillette innocente qu'on tente de rassurer avant une petite opération chirurgicale. Des larmes ruisselaient sur ses joues un peu pâles et la jeune femme ne comprenait pas pourquoi cet inconnu pleurait. Elle essayait de le consoler d'une voix monocorde alors que son regard bleu luisait d'incompréhension.
"Tu ne te souviens vraiment pas de moi? Je suis Zach! On se connaît depuis qu'on est enfant…"
Emelie secoua vigoureusement la tête: elle ne se souvenait de rien qui datait d'avant l'accident. Elle ignorait qui était cet homme qui se tenait auprès d'elle et qui essayait de lui forcer la mémoire. Pourtant, au fond d'elle, elle savait qu'il ne mentait pas et qu'ils se connaissaient vraiment. Il avait l'air si abattu qu'elle en souffrait pour lui. Malheureusement, elle n'arrivait même pas à faire semblant de se souvenir de lui. La jeune femme ressentait un sentiment d'inachevé, comme si elle avait voulu faire quelque chose avant de se retrouver dans le coma mais qu'elle n'en avait pas eu le temps. Mais Zach était déjà au courant: elle avait voulu lui annoncer qu'elle attendait un enfant, leur enfant. Malheureusement, à cause du coma et des médicaments que les médecins lui administraient, l'enfant n'avait pas survécu. Ni Zach ni le docteur n'était prêt à lui annoncer cette horrible nouvelle, pas si peu de temps après son réveil. Qui sait comment elle réagirait?
Fin du flash back : ce jour-là
Le cauchemar s'était donc prolongé, même après le réveil d'Emelie. Daniel, le meilleur ami de Zach, l'avait forcé à retourné en cours. Il avait manqué une semaine et s'il ne voulait pas que sa bourse d'études lui soit retirée, il devait impérativement se présenter au secrétariat. L'étudiant a réintégré l'Université Internationale de Paris depuis quelques jours seulement et, quand il n'est pas au chevet de sa petite amie, il reste des heures, voire des nuits entières plongé dans ses livres de cours.
Cet après-midi là, il avait entrepris des recherches de cryptologie à la bibliothèque universitaire et il avait emprunté trois volumineux livres. Ne désirant pas rentrer chez lui, sachant qu'il allait broyer du noir s'il se retrouvait seul, Zach décida de s'installer sur une des terrasses du campus. Plongé dans ses pensées, son sac à dos pendant sur une épaule et ses bras chargés de bouquins, il ne vit pas l' étudiante assise à une table, les jambes dépliées. Marchant avec insouciance, son pied heurta soudain celui de la jeune fille. Revenant brusquement sur terre, Zachary tenta de se raccrocher à un appui invisible, faisant ainsi tomber ses livres. Il bascula alors dans le vide et, durant une seconde, il eut l'impression que sa chute se déroulait au ralenti. Il en aurait presque souri. Avant qu'il puisse dire "ouf!" il se retrouva allongé sur le sol de pierre, face contre terre. Une douleur aiguë irradia tout son corps et principalement son nez et ses genoux.
Il ne bougea pas, savourant presque la douleur: au moins, il avait la sensation d'être vivant et d'exister, ce qui ne lui était pas arrivé depuis des mois.
Dernière édition par Zach Gallagher le Dim 12 Sep - 13:10, édité 3 fois |
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Devon Campbell
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| | Sujet: Re: An other day Jeu 9 Sep - 17:34 | |
|   Devon Campbell & Zach Gallagher • An other day • En revenant vivre à Paris, Devon s’était mis un objectif en tête, celui de faire des études de journalisme et de pouvoir un jour percer dans ce métier. Désormais en troisième année, la jeune femme hésitait à postuler pour faire partie de la Gazette de l’université. Y entrer était un excellent moyen d’acquérir une expérience non négligeable et toujours appréciable aux yeux de ses éventuels futurs employeurs. Malheureusement, un bon nombre de choses la faisait douter et elle n’était pas certaine de postuler. Tout d’abord, ses études lui prenaient déjà beaucoup de temps, et en plus de son travail personnel, rédiger des articles pertinents lui demanderait du temps et de la patience. Car oui, Devon n’avait pas pour ambition de rédiger des articles sans intérêts sur les potins du jour, préférant bien plus aborder des sujets intéressants et enrichissants.
A l’université internationale de Paris, tout était une histoire de clan, et bien que Devon ne se sente pas concernée, elle avait rapidement était catégorisée dans l’un d’entre eux. Sans avoir réellement adhéré, elle semblait faire partie aux yeux de tous, au clan des étudiants fils et filles à papa, ceux nés avec une cuillère en or dans la bouche, ceux qui ont tous ce qu’ils désirent, le clan des populaires. Pourtant, Devon n’avait pas l’impression de correspondre à ce groupe, bien que par définition elle soit en quelque sorte une fille à papa, statu conféré par son rang de riche héritière. Seulement, de là a classer tous les gens dans un même groupe sous prétexte qu’ils sont riches, populaires ou beaux… Devon trouvait ce système plutôt mal fait mais ne s’en préoccupait pas réellement. D’accord elle une riche héritière, mais la vie n’avait pas été rose tous les jours pour autant. L’argent ne rime pas avec bonheur, et la jeune femme avait eu l’occasion de s’en rendre compte à bien des reprises. Malheureusement, ici à l’université internationale de Paris, on aimait bien constituer des clans suivant les idéaux, les milieux de vie, et Devon avait été placée dans celui nommé par tous et toute, « Beautiful Dirty Rich » Un nom plein de sens, voulant tout dire…
Assise tranquillement à l’une des terrasses du campus, Devon était perdue dans ses pensées. Face à une feuille blanche, un stylo en main, elle tentait de trouver une idée valable et intéressante qu’elle proposerait au rédacteur en chef de la Gazette dans l’éventualité ou elle postulerait pour une place. La meilleure façon de faire valoir ce dont on était capable, restait de mettre ses compétences en avant, et quoi de mieux que la rédaction d’un article dans le cas présent ? Pour Devon, cette idée était essentielle, car cet article permettrait de voir ses points forts comme ses points faibles. Le rédacteur pourrait alors cerner la pertinence et l’intérêt de ses articles sans avoir à attendre de la choisir ou non au sein de son équipe.
Restait à choisir le thème de l’article, bien que celui de la rentrée soit assez évident vu les circonstances. Les cours venaient tout juste de reprendre, et écrire un article sur cette nouvelle année en perspective semblait des plus logique et permettait d’aborder plusieurs angles différents. Il était possible d’évoquer les clans au sein de l’université, plus présent que jamais, dresser un bref historique de l’établissement, expliquer la naissance des clans pour les petits nouveau, et tout un tas d’autres choses !
Devon commença à noter tout un tas d’idée sur sa feuille jusque là encore blanche. Au bout d’une quinzaine de minutes, elle avait en face d’elle une liste complète de plusieurs sujets à aborder, tous liés à la rentrée. Satisfaite d’elle-même, Devon rangea la feuille dans son sac à main avant de regarder l’heure qu’il était. Voyant qu’elle avait encore du temps devant elle, la jeune femme prit son aise et déplia ses jambes. Malheureusement elle n’avait pas prévu l’arrivée d’un étudiant surchargé de livre, et ce qui était prévisible arriva. Le jeune homme ne fit pas attention, trébucha sur le pied de Devon et la chute fut alors inévitable. Impuissante, la jeune femme y assista en ayant l’étrange impression que tout se passait au ralenti. Son premier reflexe fut de se précipiter vers le jeune homme, confuse de ce qu’il venait de se produire par sa faute.
- Ca va ?! Question ridicule vu la situation mais s’imposant tout de même.
En douceur, elle l’aida à se soulever pour qu’il se mette en position assise, et elle fut forcée de constater que le choc avait été violent. Mis à part quelques petites égratignures, son nez saigné et ses genoux également.
- Ne bouge pas.
Devon s’éloigna l’espace de quelques secondes, prenant dans son sac des mouchoirs et sa petite bouteille d’eau avant de retourner aux côtés du jeune inconnu.
- Je suis vraiment désolée, je n’aurais pas dû étaler mes jambes en plein dans le passage.
Devon humidifia un mouchoir avant de le tamponner sur le visage du jeune homme pour éponger le sang qui coulait. En douceur, elle lui fit pencher la tête en arrière pour arrêter le saignement, tout en continuant d’essuyer son visage. N’étant pas médecin, elle ne pouvait pas savoir si son nez était cassé ou non, et la meilleure des solutions restait de le conduire rapidement à l’hôpital ou il pourrait recevoir les soins nécessaires.
- Ton nez saigne de moins en moins, mais je crois qu’il est préférable que je te conduise à l’hôpital au cas où il serait fracturé. Et là bas ils soigneront également tes genoux.
Devon s’en voulait de plus en plus en voyant les dégâts. Elle espérait que le jeune inconnu ne lui en tiendrait pas trop rigueur…
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Zach Gallagher
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| | Sujet: Re: An other day Jeu 9 Sep - 19:11 | |
| L'enfance de Zach n'a pas été ce qu'il y a de plus heureux. Ayant vécu un an en Nouvelle-Zélande, Nicola, son père, décida bien vite de quitter l'hémisphère sud pour Nice, sa ville natale. Effectivement, il ne pouvait plus supporter de vivre à Wellington, ville dans laquelle il rencontra et épousa Daenna, sa défunte femme qui décéda deux mois avant la naissance de leur fils. Vous êtes certainement en train de vous demander comment l'enfant a pu survivre si la mère était morte. La réponse est simple: Daenna était en mort cérébrale donc tant que le respirateur qui la maintenait en vie fonctionnait, le foetus pouvait continuer à se développer si la mère recevait les nutriments nécessaires par intraveineuse. Nicola avait longuement hésité avant de transformer son épouse en incubateur humain, sachant qu'à la naissance de son enfant, il faudrait la débrancher. La savoir en vie pour deux mois supplémentaires, à la regarder respirer artificifiellement alors qu'elle était déjà partie, lui brisa le coeur mais les médecins lui avaient conseillé de laisser le foetus se développer quelques semaines supplémentaires avant de le faire naître.
Deux mois et demi plus tard, Zachary Gallagher montra le bout de son nez et un an plus tard, il quittait la Nouvelle-Zélande et tout ce qui le raccrochait à sa mère, définitivement. A Nice, une gouvernante du nom de Jeanne se chargea de son éducation. Elle fut comme une mère pour le petit Zach qui connaissait seulement son père pour ses coups et sa lourde haleine chargée d'alcool. Sa nounou s'interposait souvent entre son protégé et son géniteur, quitte à recevoir des coups, mais généralement, Nicola n'insistait pas. Jusqu'au jour où une violente dispute éclata entre le père et le fils et que ce dernier se retrouvât aux soins intensifs pour une semaine. A partir de ce jour, Zachary coupa définitivement les ponts avec son père et il partit s'installer à Paris, ayant reçu une bourse pour y étudier à l'Université Internationale.
Malgré les épisodes noirs de son enfance et de son adolescence, le jeune homme trouva rapidement une passion: l'archéologie. Féru d'histoire et de civilisations anciennes, il plongea rapidement dans une spirale qui lui fit bien souvent oublier les heures sombres qu'il passait chez lui. Intéressé de près par les écritures antiques, la symbologie et la cryptologie devinrent rapidement ses dadas. Il était capable de passer des heures devant une inscription en runes, hiéroglyphes ou maya avant de trouver la clé pour la déchiffrer. Bien entendu, les mathématiques lui étaient d'un immense secours et bientôt, il devint évident qu'il ne pouvait se consacrer qu'à une seule matière à étudier. Il demanda à s'inscrire en archéologie générale, symbologie et cryptologie. Il dut faire ses preuves mais après trois ans, la direction de l'université est convaincue que Zachary Gallagher deviendra quelqu'un d'important.
Pour le moment, l'étudiant se contente de travailler dur tout en se consacrant à ses amis. Après sa semaine d'hôpital alors qu'il habitait encore à Nice, Daniel le suivit à Paris et, deux ans plus tard, leur amie d'enfance Emelie les suivit également pour entamer ses hautes études. Zach et elle commencèrent à se fréquenter assidûment au bout de six mois et, depuis deux et demi, ils forment un beau couple. Tout le monde à l'Université sait qu'ils sont ensemble et, a priori, tout le monde les voit mariés avec des enfants. Mais, depuis l'accident survenu au début des vacances, Zach ne sait plus où il en est.
Plongé dans ses pensées, il ne fit pas attention au pied qui dépassait de la table. Chargé de livres, il s'encoubla et se retrouva couché sur le sol, face contre terre. Une douleur irradia son corps et il resta immobile, tentant de reprendre ses esprits. La scène avait duré une, voire deux secondes mais la responsable se tenait déjà auprès de lui, prête à l'aider à se relever. Zachary se laissa faire, trop sonné pour protester ou proférer une seule parole. Cette chute l'avait sacrément secoué et il se demanda un court instant où il se trouvait et ce qui s'était passé. Est-ce cela d'être amnésique? Cette pensée fantôme le fit frissonner et son regard bleu-gris se posa sur la demoiselle confuse. Assis près de la table, il la suivit du regard: elle fouilla dans son sac et sortit une bouteille d'eau ainsi que des mouchoirs. Les dégâts étaient-ils si importants que cela? Le jeune homme baissa alors la tête pour contempler ses jambes: son jean était troué et ses genoux égratignés saignaient. Il grimaça et un élancement lui traversa le visage.
"Aïe!" Ne put-il s'empêcher de dire.
Instinctivement, il porta une main à son visage et il sentit alors le sang couler de son nez. Ben dis donc, les dégâts étaient bien présents! L'inconnue, quant à elle, était déjà installée près de lui et prête à le soigner. Zach voulut protester, lui assurer que ce n'était rien, qu'il allait se rendre aux toilettes pour enlever tout ce sang mais le découragement le prit. C'était comme si deux mois et demi de cauchemar alourdissaient subitement sa volonté. Ses épaules s'affaissèrent et il se laissa faire sans protester. Quand la demoiselle lui parla de l'emmener à l'hôpital, le jeune homme esquissa un faible sourire.
"Ne t'inquiète pas, j'ai vécu bien pire comme situation. Je n'ai pas besoin d'aller à l'hôpital. Les égratignures sur mes genoux ne sont pas très profondes et je suis assez sensible du nez. J'aurais très bien pu le gratter qu'il aurait saigné."
Il parlait un peu du nez et bientôt, il pencha la tête en arrière pour que le saignement se stoppe plus rapidement. Zachary avait l'impression d'être brutalement revenu à la réalité grâce à cette chute inopinée. Il était bien vivant, pouvait ressentir de la douleur et il était encore capable de plaisanter même dans une situation pareille.
"Tu n'as pas à t'en vouloir: de mon côté, je ne regardais pas où j'allais. Et puis, cette chute m'a ramené sur Terre. J'espère juste ne pas être catalogué chez les maladroits."
L'étudiant sourit en se tordant le cou pour regarder la jeune femme tout en essayant de garder la tête penchée en arrière. Du véritable contorsionnisme!
"Au fait, je m'appelle Zach."
Il évita de lui tendre sa main sale et râpée pour ne pas salir celle de son interlocutrice. |
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Devon Campbell
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| | Sujet: Re: An other day Dim 12 Sep - 15:57 | |
| Devon Campbell & Zach Gallagher • An other day • Devon n’était du genre maladroite, mais comme à tout le monde, il lui arrivait de se comporter comme si elle avait deux mains gauches et parfois l’accident était inévitable. Ce jour là, bien que la victime ne soit pas elle, elle était néanmoins la cause principale de l’accident. La jeune femme ne cessait de se maudire intérieurement en voyant les dégâts. Le jeune inconnu saignait du nez et ses genoux étaient en sang également. Devon espérait que ses blessures ne soient que superficielles et afin d’en être sûre elle préférait le conduire à l’hôpital. Seulement, le jeune homme ne sembla pas du même avis et tenta de la rassurer au mieux. Voir que l’inconnu n’était pas fâché contre elle la rassura, et un sourire se dessina sur le visage de Devon qui fut soulagée de voir que malgré ses blessures, il semblait aller très bien.
- Tu es sure ? C’est peut être plus prudent d’aller à l’hôpital pour être certain que ton nez n’est pas fracturé ?
Le jeune homme n’en voulait pas du tout à Devon qui se sentait tout de même coupable de l’avoir mis dans un tel état. Néanmoins, il réussit à la faire sourire en lui faisant remarquer qu’il n’espérait pas être catalogué chez les maladroits. Si jamais il était catalogué ainsi, alors Devon devrait faire partie des dangers ambulants !
- J’aurais préféré ne pas être à l’origine de ce violent retour sur terre vu les dégâts ! Je ne te catalogue pas parmi les maladroits si de ton côté tu ne me compte pas parmi les dangers ambulants !
Après la frayeur provoquée par la chute du jeune homme, l’ambiance devenait bon enfant et Devon se sentit tout de suite plus à l’aise.
Elle ne connaissait pas celui qu’elle avait fait chuter, mais pourtant son visage lui disait vaguement quelque chose. Bien sûre il était évident qu’elle avait déjà dû le croiser dans la fac, mais elle avait une drôle d’impression lorsqu’elle le regardait mais elle n’aurait su dire pourquoi. Le jeune homme se présenta alors à elle et il lui sembla logique d’en faire de même.
- Enchantée Zach, moi c’est Devon.
Durant les vacances d’été, Devon avait travaillé dans un quotidien en tant que stagiaire et elle avait pu écrire quelques piges lui faisant gagner en expérience. La jeune femme avait pu faire le tour de plusieurs rubriques différentes, et la moins évidente d’entre elles restait celle des faits divers car en général les cas y figurant n’étaient pas des plus faciles à traiter à cause de leur sensibilité. Ainsi, Devon n’avait aucun mal à se souvenir d’un article sur lequel elle avait travaillé sans en être son auteur, et ou il était question d’un accident. Une jeune femme avait été victime d’un chauffeur ivre, et le véhicule dans lequel elle se trouvait avait été percuté violement. Ce genre d’histoire n’avait pas laissé Devon indifférente car elle connaissait vaguement la victime qui fréquentait la même université et qu’elle croisait régulièrement dans les couloirs. Par chance, la jeune femme n’était pas morte mais avait sombré dans un coma, laissant ses proches dans un profond désarroi. Devon ne savait pas ce qu’il était advenu d’Emelie Chevalier, mais elle était sûre d’une chose, elle ne l’avait toujours pas recroisée dans les couloirs de la fac…
Pourquoi repensait-elle à cette histoire ? Peut être parce que maintenant elle réussissait à savoir pourquoi le visage de Zach lui était en quelque sorte familier. Il était le petit ami d’Emelie et quand elle la croisait dans les couloirs, elle était en général accompagnée du jeune homme. Remettre le visage de Zach la ou elle l’avait déjà vu fit naitre de nouvelles questions dans l’esprit de Devon. Comment allait Emelie ? S’était-elle réveillée ? Etait-elle en train de se rétablir petit à petit ? Ou bien était-elle toujours dans le coma, luttant entre la vie et la mort ? Ou peut être même bien pire…
Devon avait très envie de prendre des nouvelles de la jeune femme, mais elle craignait de faire une erreur. Si les choses avaient mal tournées, en parler serait alors douloureux pour Zach et elle ne voulait pas lui faire davantage de mal. En revanche, il lui semblait tout à fait naturel de prendre des nouvelles d’Emelie, même si elle ne faisait pas partie de son cercle d’amis. Après plusieurs minutes d’hésitation, à se demander si oui ou non elle se décidait à demander des nouvelle de la jeune femme, Devon décida de se jeter à l’eau, non pas sans une certaine réserve évidente.
- Comment va Emelie ?
Devon réalisa alors que le jeune homme devait probablement ignorer qu’elle la connaissait vaguement et que son poste de stagiaire au sein d’un grand quotidien lui avait permis de savoir ce qu’il c’était passé au tout début des vacances.
- Je connais vaguement Emelie, je la croisais souvent entre les cours et tu étais souvent avec elle. Ton visage me disait quelque chose mais je n’arrivais pas à me souvenir du contexte dans lequel je t’avais vu à plusieurs reprises.
A l’époque de son stage, Devon ne se trouvait pas au bureau lorsque l’accident c’était produit, et elle se souvenait parfaitement du moment où on l’avait appelé pour lui annoncer qu’une étudiante de son université avait eu un grave accident et que le reporter avec qui elle bossait avait besoin d’elle sur le terrain. Réticente à l’idée de découvrir les lieux de l’accident, Devon s’y était tout de même rendue et c’est là qu’on lui avait dévoilé l’identité de la victime, lui expliquant ce qu’il c’était passé et dans quel état était Emelie en ce moment même. Irrémédiablement, Devon s’était revue dans les couloirs de la fac, croisant la jeune femme et la saluant d’un sourire chaleureux. N’osant pas s’imposer parmi les proches de la victime, elle était allée la voir une seule et unique fois et avait déposé un bouquet de roses blanches.
- J’étais en stage dans un quotidien de Paris quand l’accident a eu lieu et j’ai appris qu’Emelie était la victime. Je suis parvenue tant bien que mal à aller la voir une fois vu que le règlement est très strict sur les visites. Depuis je n’ai pas pu avoir de ses nouvelles, j’ai tenté d’appeler, mais ils ont refusé de me dire comment elle allait et s’il y avait des changements.
Devon n’avait aucun mal à se souvenir de la manière dont elle avait dû ruser pour parvenir à approcher Emilie. L’hôpital refusait de la laisser entrer car elle ne faisait pas partie de sa famille, et grâce à un moment d’inattention, elle avait réussi à passer outre la surveillance. Jamais elle n’oublierait la pâleur d’Emelie lorsqu’elle l’avait vu allongée dans son lit d’hôpital, connectée à des tas de moniteurs différents. La voir ainsi, si vulnérable, avait été un véritable choc pour Devon qui n’avait cessé de se dire qu’elle ne méritait pas une chose pareil. Elle savait la vie injuste, mais la c’était vraiment cruel…
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Zach Gallagher
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| | Sujet: Re: An other day Dim 12 Sep - 18:46 | |
| Rares étaient les fois où Zach subissait un retour sur Terre aussi brutal et aujourd'hui était l'une de ces journées où l'imprévisible arrivait. Il n'était pas réputé pour être maladroit et dans les nuages mais avec ce qui se passait dans son entourage depuis quelques temps, il était normal qu'il ne soit pas perpétuellement sur ses gardes, concentré sur des choses insignifiantes à ses yeux, comme par exemple les jambes de Devon qui dépassaient de la table. Puisque la gravité fait si bien les choses, le jeune homme continua sa route avant de s'encoubler et de tomber violemment sur le sol, causant contusions et saignements à son pauvre corps. Toutefois, avec tous les coups qu'il s'est reçu de son père, Zach était un grand habitué de ce genre de douleurs. Ainsi, remarquant que la demoiselle s'inquiétait de son état et qu'elle semblait confuse, il se dépêcha de la rassurer. Il ne voulait pas l'inquiéter pour des broutilles et la faire se déplacer pour rien à l'hôpital. Si son nez avait été cassé, il l'aurait tout de suite su. Il lui faisait mal, certes, mais c'était normal après une chute pareille.
"Mon nez est juste un peu amoché mais certainement pas fracturé. Je n'ai entendu aucun craquement. D'ici quelques jours, toutes traces de cette malheureuse chute auront disparu."
Malgré le mouchoir appliqué sur son nez sanguinolant, Zachary sourit à la jeune femme. Pour que le saignement s'arrête plus vite, il pencha la tête en arrière, désolé d'avoir été aussi maladroit. Il espérait ne pas être catalogué dans la catégorie des gens gauches et Devon lui assura qu'elle ne le ferait pas s'il ne la mettait pas dans le groupe des dangers ambulants. Un rire échappa à notre étudiant: apparemment, ce n'était le jour pour aucun des deux!
"Marché conclu! Nous sommes justes deux étudiants un peu inattentifs. Mais seulement pour aujourd'hui."
Voulant mettre son interlocutrice totalement à l'aise, Zach se présenta. Quand elle lui dit son nom, lui assura être tout aussi enchanté qu'elle et, finalement, il se releva tant bien que mal pour s'asseoir sur la chaise située face à celle que Devon avait occupée avant le fâcheux incident. Heureusement, personne n'avait été témoin de cette petite scène. Plus d'un en aurait ri et Zach lui-même aurait eu cette réaction face à un public.
Il déplia et plia ses jambes plusieurs fois pour évaluer l'étendue des dégâts au niveau de ses genoux. Il grimaça légèrement: il aurait certainement un peu de mal à marcher correctement mais la douleur passera. Après quelques minutes, il retira le mouchoir ensanglanté de son nez et il remit sa tête droite. Il attendit un moment, immobile, guettant un nouveau saignement. Rien ne vint. Son sourire s'élargissant, il jeta le mouchoir dans une poubelle située non loin de la table.
"Et voilà, c'est déjà pas mal qu'il ait arrêté de saigner!"
Son nez était un peu enflé mais c'était le cadet de ses soucis. Le jeune homme intercepta le regard de Devon et il fronça légèrement les sourcils. Elle semblait sur le point de lui demander quelque chose mais sans vraiment l'oser. Avant qu'il puisse dire quelque chose, elle lui posa une question totalement inattendue: "Comment va Emelie?". La surprise prit possession de son visage et il se demanda un court instant si elle n'était pas amie avec Emelie. Mais il avait beau se creuser les méninges, il ne se souvenait pas les avoir vues ensemble. Une autre question se posait: est-ce que les étudiants de l'Université étaient au courant pour son accident? Il ne fallait pas se voiler la face: une telle tragédie touchant une université internationale ne passait pas inaperçu. Zach n'avait simplement pas pris la peine d'ouvrir les journaux, trop occupé à veiller sur sa petite amie et à espérer qu'elle reprenne connaissance.
Incapable de prononcer une seule parole, le jeune zélandais laissa Devon parler, lui expliquer comment elle connaissait Emelie et quelle relation elle avait avec elle. Inconsciemment, il hocha la tête: il n'allait pas lui en vouloir de prendre de ses nouvelles, tant que ça ne sortait pas de leur petit cercle. Puis il se rappela des roses blanches: elles étaient déposées dans un vase, trônant sur une commode, et Zach avait demandé qui les avait apportées. Personne n'avait pu lui répondre. Maintenant que Devon lui avouait avoir passé la sécurité une seule fois, la logique voulait que ce soit elle l'expéditrice de ce "cadeau".
"C'est toi qui as apporté les roses blanches?"
Il ne put s'empêcher de lui poser la question, même s'il en connaissait la réponse. En tout cas, ces fleurs lui avaient rappelé la pureté qu'il avait toujours ressentie en Emelie. De plus, on ne voit pas souvent des roses de cette couleur et, à leur manière, elles ont égayé la décoration austère de la chambre des soins intensifs de l'hôpital.
"Emelie va plutôt bien… Elle est sortie du coma il y a une semaine environ."
Mais le sourire de Zach n'était pas très convaincant. Sa petite amie était peut-être hors de danger mais elle ne se souvenait plus de lui, de ses proches et qu'elle a été enceinte. Cette dernière information, Zach n'était pas prêt à la partager avec qui que ce soit. Puisqu'il aurait dû être le père de cet enfant, Zach avait été mis au courant et il avait demandé au médecin de ne rien dire à personne. Emelie étant majeure, tout comme lui, le médecin était donc tenu au secret professionnel. De plus, le jeune homme avait eu une bonne raison de dissimuler la vérité: ne pas fournir de faux espoirs. Il avait eu raison: leur enfant n'a, malheureusement, pas survécu.
"Est-ce que cette conversation va rester entre nous? Je veux dire… Je n'ai rien contre les journalistes mais je ne veux pas que ma vie privée et celle d'Emelie soient révélées au grand jour… J'espère que tu me comprends."
Pour dissimuler son trouble et sa tristesse, Zachary se baissa et ramassa les livres qu'il avait fait tomber quelques minutes plus tôt. Quand il émergea, il les déposa sur la table et il évita de regarder Devon. Malheureusement, il ne pouvait faire comme si elle n'était pas là. Il toussota et se passa une main dans les cheveux. Il se rendait compte qu'il avait besoin de vider son sac mais le fait de se retrouver en face d'une future journaliste le bloquait totalement. Pourtant, au premier abord, Devon semblait être une personne de confiance. Mais peut-on se fier aux journalistes? Zach ne savait plus que penser et gardait le silence. |
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Devon Campbell
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| | Sujet: Re: An other day Mer 15 Sep - 15:31 | |
| Devon Campbell & Zach Gallagher • An other day • Devon trouvait adorable le fait que Zach tente de la rassurer par tous les moyens et elle espérait vraiment qu’il n’y ait aucune fracture. A vrai dire, la jeune femme n’était pas vraiment habituée à voir ce genre de blessure, et tout ce sang la faisait paniquer. Il avait beau lui dire que ce n’était rien, cela restait tout de même assez impressionnant à voir, surtout pour une personne non habituée.
- Je ne suis pas du tout habituée et du coup voir tout ce sang m’affole un peu. Si jamais la douleur ne parts pas, dis le moi et je te conduirais à l’hôpital. Je suis en partie responsable de la catastrophe qui vient de se dérouler donc à moi de faire en sorte que ça n’est aucune répercutions. Répondit Devon en regardant Zach d’un air désolé.
Le sourire de Zach termina de rassurer Devon qui lui sourit à son tour. Le jeune homme accepta le marché, ce qui fit rire Devon.
- Oui, cette faute d’inattention de notre part est juste occasionnelle. A l’avenir on fera en sorte d’être moins maladroit ou moins dangereux !
Après avoir repris ses esprits, Zach se leva avant de s’asseoir sur la chaise en face de celle qu’occupait Devon avant que l’accident n’est lieu. La jeune femme fit de même et s’installa en face du jeune homme. Ce dernier finit par retirer le mouchoir plein de sang, attendant de voir si les saignements c’étaient arrêtés, puis finalement il le mit à la poubelle tout en souriant de plus bel. Les saignements avaient certes stoppés, mais ses genoux n’avaient pas fière allures et devaient probablement être très douloureux.
- Oui mais tes genoux ne sont pas en très bon état ! Tu veux des pansements ? Logiquement je fais toujours en sorte d’en avoir sur moi, mais ne vas pas croire que je suis une pharmacie ambulante, disons juste que je suis prévoyante. Proposa Devon en souriant.
La question que pose Devon concernant Emelie eut pour effet de déconcerter Zach qui sembla étonné. En revanche, ce qui étonna la jeune femme fut la question qu’il lui posa au sujet des roses blanches. A l’origine elle n’était pas sensée voir Emelie, mais son tempérament obstinée lui avait permis de se faufiler jusqu’à la chambre de cette dernière. Apporter ces roses blanches était une façon pour Devon de montrer que pleins de gens pensaient à elle-même s’ils ne pouvaient se manifester d’eux même. Il était évident qu’un accident de cette envergure n’avait pas laissé les étudiants indifférents, et ce bouquet de roses blanches était la manifestation générale du soutien de tous les étudiants de l’université. Tous ne la connaissaient pas, mais elle faisait partie de cette grande famille que tous les étudiants formés malgré leurs différences. Chacun avait ses propres passions, ses propres intérêts, et une chose les réunissait. Leur vie d’étudiant. C’est pour cette raison que Devon avait tenu à apporter ces roses blanches. Elle voulait montrer à Emelie, bien que cette dernière soit inconsciente, qu’elle n’était pas seule et que tout le monde la soutenait dans cette épreuve.
- Oui, je voulais qu’elle sache qu’on pense à elle et qu’on la soutient.
Ces fleurs étaient à l’image que renvoyait Emelie. Une image innocente, pleine de gentillesse et de douceur. Devon fut étonnée par la réponse de Zach qui lui expliqua que sa petite amie allait plutôt bien et qu’elle était sortie du coma il y une semaine environ. C’était une bonne nouvelle, mais pourtant quelque chose semblait travailler le jeune homme, créant en loin une pointe de tristesse dans son regard.
- C’est une bonne chose qu’elle se soit réveillée. Elle va pouvoir se rétablir petit à petit et ensuite reprendre une vie normale. Je suis contente pour elle de savoir qu’elle est à présent hors de danger.
La question que posa ensuite Zach ne surpris pas tellement Devon. Il voyait en elle la journaliste et ne désirait pas que leur conversation sorte de leur conteste. La jeune femme avait beau suivre un cursus de journalisme, elle n’en restait pas moins une étudiante comme les autres. Dévoiler la vie privée des autres ne faisait pas partie de ses projets, car elle savait quelle sorte de dégâts cela pouvait engendrer. Elle était restée un an avec Milo Reece, un jeune homme connu des médias, et elle savait à quel point cette notoriété lui était parfois difficile. C’est pour cette raison qu’elle s’intéressait à un tout autre genre de presse, celle qui parle de choses sérieuse et importante, pas celle qui se permet de révéler des choses privées au monde entier.
- Ne t’inquiètes surtout pas, cette conversation restera entre nous. D’accord je fais des études de journalisme, mais je suis une étudiante comme les autres et je ne permettrais pas d’exposer dans un article la vie privée d’Emelie ou encore même la tienne. Si un jour elle veut témoigner de ce qui lui est arrivé pour montrer a quel point conduire en étant vivre est dangereux, je me ferais moi-même un plaisir de l’y aider, mais étaler la vie privée des gens au grand jour, ce n’est pas pour moi.
Devon espérait avoir réussi à rassurer Zach qui se sentait de toute évidence mal à l’aise face à son statut d’étudiante en journalisme et il n’avait pas tort. L’appât du gain et de la renommée poussait parfois a commettre les pires choses, mais Devon n’était pas dans cette optique là. Son objectif a long terme était de s’impliquer et non de salir la réputation de certaines personnes pourvues d’une grande notoriété.
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Zach Gallagher
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| | Sujet: Re: An other day Mer 15 Sep - 16:06 | |
| La vue du sang ne gênait pas plus Zach que tant. Il n'était certes pas un habitué de ce liquide rouge mais ce sont peut-être ses gènes d'homme qui font qu'il n'est nullement impressionné par l'hémoglobine. Il essayait de rassurer Devon du mieux qu'il le pouvait même s'il embellissait un peu sa situation. Il savait que son nez n'était pas fracturé mais la prudence aurait dû le conduire à l'infirmerie ou à l'hôpital. Mais, comme il le dit précédemment, il vécut des situations pires que celle-ci et ce n'est pas une petite chute qui allait l'effrayer.
"C'est d'accord, je te dirai si j'ai toujours mal d'ici quelques temps."
Le jeune homme se décida enfin à quitter le sol dallé pour prendre place sur la chaise située face à Devon. Il se concentra sur son saignement de nez et, quand il jugea qu'il pouvait enlevé le mouchoir plaqué contre son visage, il le fit. Cependant, il attendit quand même un moment pour être certain qu'il n'allait pas saigner après deux minutes. Ensuite, il jeta le mouchoir imbibé dans la poubelle avant de s'écrier que tout allait pour le mieux.
"Un mouchoir suffira, histoire que je nettoie un peu tout ce sang. Mmm… Je vois clair dans ton jeu: tu fais des croche-pieds à des beaux gosses comme moi pour ensuite mieux profiter d'eux en les soignant. Quelle vilaine fille tu fais!"
Bien entendu, Zachary plaisantait et il espérait que la demoiselle n'interpréterait pas ses paroles de manière déplacée. Il lui adressa un clin d'oeil amusé mais il préféra quand même la rassurer sur ses intentions.
"Je plaisantais, j'espère que je n'ai pas été trop loin…"
Il avait parlé sans réfléchir, habitué à plaisanter avec ses amis. Après un moment de confusion, il fut complètement désemparé par la question de Devon au sujet d'Emelie. Il pensait naïvement que personne ne serait au courant à part ses proches. Mais sa petite amie étudiait à l'Université Internationale de Paris et elle avait des amis qui la fréquentaient. De plus, une telle tragédie avait certainement été mentionnée dans un journal ou du moins, dans celui de l'Université. La première chose qui vint à l'esprit du jeune zélandais fut de questionner l'étudiante au sujet des roses blanches. Après avoir posé des questions à chaque visiteur, Zach était certain qu'il s'agissait de Devon maintenant qu'elle lui avait avoué s'être jouée de la sécurité pour rendre visite à Emelie.
"Merci…"
Zach trouvait le geste délicat et les fleurs avaient été merveilleusement choisies. Il adressa un faible sourire à son interlocutrice avant de se baisser et de ramasser hâtivement ses livres qui jonchaient encore le sol. Il devinait qu'il ne devait pas afficher une mine bien joyeuse malgré la bonne nouvelle mais quand il se rappelait que celle qu'il aime plus que tout ne se souvient même pas de lui, son coeur le faisait souffrir. Zach ne trouva pas le courage de contredire les paroles de Devon: croyait-elle que tout redeviendrait comme avant et qu'elle se souviendrait de lui et de leur histoire? Il déglutit avec peine, vraiment remué et triste au possible.
"Tu m'as l'air d'une personne de confiance mais j'avais besoin d'être sûr."
ll concevait que ça devait être énervant d'être tout le temps considéré comme une personne s'insinuant impunément dans la vie d'autrui, c'est pour cela qu'il se justifia et prit un air désolé. Apparemment, Devon ne serait pas le genre d'étudiante à se ruer sur le premier scoop pour le coucher sur papier. Elle semblait appartenir à une autre catégorie de journalistes. Le Zélandais se détendit et s'appuya contre le dossier de sa chaise.
"Je ne pense pas qu'elle témoignera de sitôt… Elle… Elle ne se souvient de rien."
Sa phrase resta en suspend et un soupir finit par échapper à notre homme. Il regarda un instant la jeune femme avant de se mettre à fixer le livre situé en haut de la pile. Il tritura le rebord de l'ouvrage un peu nerveusement avant de lâcher:
"Elle est devenue amnésique." |
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Devon Campbell
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| | Sujet: Re: An other day Mer 15 Sep - 17:27 | |
| Devon Campbell & Zach Gallagher • An other day • Voir que Zach semblait aller beaucoup mieux, rassurait Devon qui commença à se dire que finalement il y avait peut être eu plus de peur que de mal. Alors que la jeune femme attendait de savoir s’il désirait des pansements en attendant de pouvoir soigner ses genoux, le jeune homme lui répondit qu’un mouchoir suffirait, ajoutant sur le ton de la plaisanterie qu’il voyait clair dans son jeu et qu’en réalité elle faisait exprès de faire tomber les beaux gosses pour mieux pouvoir les draguer. Devon prit un air faussement gêné avant de lui répondre :
- Tu as vu clair dans mon jeu. Tout ça c’est purement tactique. Je joue les filles maladroites pour attirer les charmants jeunes hommes à mes pieds. Ensuite, je m’occupe soigneusement d’eux et c’est dans la poche !
Devon regarda Zach et rigola d’avoir dressé un tel portrait d’elle-même. Elle une mangeuse d’homme ? Pas vraiment, elle ne correspondait pas à ce genre de femme même si durant son adolescence elle avait commis pas mal d’erreur. L’alcool désinhibe les sort de leurs retranchements et leur font perdre toute notion de ce qu’est être responsable. Devon n’avait pas était épargnée, et des erreurs elle en avait fait beaucoup et ce malgré son jeune âge à l’époque des faits.
Quoi qu’il en soit, tout ceci était derrière elle, et même si elle n’en était pas fière, elle n’en avait pas non plus honte car ça faisait partie de son histoire. Elle était passé à autre chose et c’est justement grâce à ses erreurs qu’elle en était la aujourd’hui, un parcours qui lui plaisait, même si ça n’avait pas toujours était simple.
- Ne t’inquiètes pas, je ne suis pas du genre à me vexer quand on me taquine, et en règle générale je suis la première à lancer les taquineries.
Devon fut touchée par le remerciement de Zach. Savoir que ce beaucoup avait fait en quelque sorte plaisir à quelqu’un était le plus beau des remerciements et la jeune femme ne regrettait en rien son geste même si pénétrer dans la chambre d’Emelie n’avait pas été chose facile. Avec le temps elle se rendait compte des problèmes qu’elle aurait pu avoir mais elle s’en fichait. Elle ne pouvait s’empêcher de trouver stupide cette règle interdisant les visites aux personnes ne faisant pas partie de la famille. Malheureusement Devon n’avait pas son mot à dire concernant les règles, et sa seule possibilité était de les suivre.
En guise de réponse, Devon adressa un sourire chaleureux à Zach. Ce dernier avait l’air perdu. Il était évident qu’il avait accumulé au cours de ces derniers mois un stress immense, mais au lieu d’aller beaucoup mieux grâce au réveil d’Emelie, il semblait tourmenté, tiraillé… Devon n’arrivait pas à comprendre pourquoi et ne tenait encore moins à brusquer le jeune homme en lui posant des questions trop indiscrètes. La jeune femme voulait lui laisser le libre choix de décider ou non de lui parler, seulement si lui voulait. S’il décidait de lui parler, à ce moment là elle l’écouterait et ferait en sorte de comprendre pour pourquoi pas l’aider en lui donnant un point de vu objectif. Une personne extérieure pouvait souvent faire preuve de discernement, et le regard qu’elle pouvait porter sur une situation apportait souvent une certaine aide pour les personnes directement concernées.
Devon n’avait aucun mal à comprendre que Zach lui ait demandé de ne pas dévoiler dans le journal de l’université le contenue de leur conversation. Être prise sans cesse pour une personne à la recherche de scoops et rumeurs en tout genre n’était pas forcément très gratifiant, mais la jeune femme s’en moquait car elle ne se savait pas comme ça. De ce fait, elle ne se vexait pas dans ce genre de situation car c’était l’étudiante qui parlait avec Zach et non la journaliste. Devon faisait une dissociation entre vocation et le reste. Jamais elle ne mélangeait les deux, et ce qui concernait ses études et sa carrière restait en dehors de sa vie privée.
- C’est gentil et je comprends, mais dis toi que la personne que tu as en face de toi est une simple étudiante et je te parle en tant que personne, pas en tant que journaliste. Le rassura Devon en souriant.
En revanche, ce que lui révéla Zach juste après laissa Devon sans voix. Emelie était amnésique, ce qui au fond expliqué mieux la détresse visible dans le regard du jeune homme. Bien qu’elle ne soit pas médecin, Devon avait souvent entendu parler de faits similaires, de cas d’amnésie après un coma. Le plus difficile était pour l’entourage qui devait se montrer patient et présent avec la personne concernée.
- Je vois… Je ne comprenais pas pourquoi tu avais l’air si triste malgré le réveil d’Emelie, maintenant je comprends mieux…
Zach devait endure quelque chose de très difficile, surtout si Emelie ne se souvenait pas de lui. Parfois l’amnésie pouvait être partielle et ne concerner que le moment de l’accident, et parfois elle était plus importante et touchait la mémoire à long terme.
- Les médecins disent quoi ? Il me semble que l’amnésie arrive souvent après une phase de coma et en règle général, après un certain, les personnes amnésiques finissent par retrouver leur mémoire.
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Zach Gallagher
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| | Sujet: Re: An other day Mer 15 Sep - 19:07 | |
| Maintenant que la situation était sous contrôle, Zach pouvait enfin se détendre et essayer d'oublier pourquoi il s'était ainsi couvert de ridicule. Achevant de rassurer Devon sur son état, il se permit une blague peut-être un peu osée pour leur niveau de connaissance. Le jeune homme regrettait déjà ses paroles, ignorant comment la demoiselle les prendrait. Allait-elle l'envoyer sur les roses et partir sans se retourner ou allait-elle en rire et en rajouter une couche? Avant qu'elle n'ait le temps de réagir, il s'excusa de son audace et il espéra ne pas l'avoir froissée. quand Devon prit cet air faussement contrit et qu'elle répondit à sa blague le plus naturellement du monde, Zach ne put s'empêcher de sourire à la fois d'amusement et de soulagement.
J'ai vu clair dans ton jeu, jeune fille, mais ça ne marchera pas comme ça avec moi. Néanmoins, je suis content de ne pas m'être reçu le reste de ta bouteille d'eau en pleine figure."
Il lui adressa un clin d'oeil malicieux avant de perdre toute trace de bonne humeur qui avait osé se saisir de lui. Le sujet "Emelie" était délicat et faisait souffrir Zachary comme si on lui enfonçait une épée à travers le corps. Elle avait beau être tirée d'affaire, le fait de la savoir amnésique lui faisait mal. Jamais les médecins n'avaient parlé de troubles de la mémoire et le jeune homme tomba des nues quand sa petite amie lui demanda qui il était lorsqu'il avait pénétré dans sa chambre dès que le médecin lui en avait donné l'autorisation. Il se rappellera toute sa vie son regard bleu brillant d'incompréhension et de crainte, comme s'il n'était qu'un étranger. La joie s'était envolée et il avait patiemment attendu le verdict du neurologue même si, au fond de lui, il avait envie de hurler toute sa frustration et sa douleur.
Depuis bientôt une semaine, Zach lui apportait chaque jour des photos d'eux et de Daniel dans l'espoir qu'elle recouvre la mémoire. Mais le chemin était long et ces images n'évoquaient rien à Emelie, pas même l'ombre d'un petit souvenir, un flash ou quelque chose. Le pire c'était qu'il la sentait de plus en plus distante. A chaque fois qu'il passait la voir, elle avait l'air frustré, voire énervé intérieurement de recevoir sa visite tous les jours. Le jeune zélandais hésitait entre espacer ses visites ou persévérer et risquer de la perdre pour toujours si elle décidait de ne plus rien à voir à faire avec lui. Du moins, jusqu'à ce que sa mémoire lui revienne.
"Je suis content qu'elle se soit réveillée, crois-moi. Elle a échappé à la mort et je peux enfin dormir tranquille sans craindre pour sa vie. Mais cette amnésie… C'est vraiment un coup vicieux de cet accident."
Zach parlait à l'étudiante et non à la journaliste et cela, il l'avait compris dès ses premières paroles au sujet d'Emelie. Il avait besoin de vider son sac et de sortir de l'ambiance qui régnait à l'hôpital et autour de lui. En tombant sur Devon- au sens propre comme au figuré- il avait enfin eu l'occasion de faire connaissance avec une autre étudiante. Cependant, il lui arrivait bien rarement de se confier comme ça, dès la première rencontre, mais Devon avait connu sa petite amie à sa façon et avait même écrit l'article concernant son accident. De plus, elle lui avait rendu visite alors que la chambre lui était interdite. Elle aurait pu avoir de sérieux ennuis et tout ça pour apporter des roses blanches à une presqu'inconnue. Zach considérait qu'il devait se montrer honnête avec elle sans pour autant dévoiler toute sa vie privée.
"Les médecins disent que ça peut prendre du temps avant qu'elle se souvienne de quoi que ce soit tout comme elle pourrait rester amnésique toute sa vie. Si ça devait être le cas, que vais-je faire? Lui apprendre à m'aimer comme avant? Lui bourrer le crâne avec des souvenirs qu'elle pensera ne pas lui appartenir? Ou la laisserais-je recommencer une nouvelle vie dans laquelle je n'aurais peut-être pas ma place?"
Zach savait à quel point il l'aimait et il savait également que si le désire de son aimée était de recommencer sa vie sans lui, il disparaîtrait de son entourage. Il l'aimait trop pour la harceler et ne pas respecter ses choix. Même s'il souffrirait le martyr si un tel scénario voyait le jour, le jeune homme était prêt à se "sacrifier" pour le bien d'Emelie. Ses yeux orageux brillèrent sous l'émotion et il avala difficilement sa salive. |
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Devon Campbell
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| | Sujet: Re: An other day Mar 21 Sep - 14:31 | |
| Devon Campbell & Zach Gallagher • An other day • Finalement, bien que sa rencontre avec Zach ait été des plus mouvementée, elle ne regrettait tout de même pas d’avoir fait sa connaissance, même si elle aurait préféré que cette rencontre se passe plus en douceur. Devon appréciait l’humour et la gentillesse du jeune homme qui était de bonne compagnie. Bien évidement elle s’en voulait des blessures causées par sa faute, mais elle ne cessait de se dire que sans ça elle serait probablement passée à côté d’une belle rencontre. La jeune femme continua de jouer le jeu et prit un air déçu.
- Mince, me voilà percée à jour ! Je vais devoir changer de technique d’urgence ! Répondit-elle avant de rigoler. Ne t’inquiètes pas, je ne fais pas partie de celles qui n’ont pas le moindre humour.
Zach n’avait pas tort. Qu’Emelie soit sortie du coma était une excellente nouvelle car elle était sortie d’affaire, mais l’amnésie était un nouveau coup dur a affronter pour la jeune femme comme pour ses proches. Surtout que ce genre de séquelle était assez imprévisible et seul le temps finissait par réparer tous les dégâts.
Devon ne dit rien et laissa parler Zach qui de toute évidence en avait réellement besoin. La jeune femme ne vivait pas la même situation, et elle pouvait avoir un point de vue objectif. Les doutes de Zach étaient tout à fait fondés et Devon comprenait désormais pourquoi il avait l’air si triste alors qu’Emelie était tirée d’affaire. Il était heureux de la savoir saine et sauve, mais être un inconnu à ses yeux devait être difficile. Rien ne garantissait qu’elle retrouve un jour la mémoire, et cette situation devait être pénible pour Emelie comme pour Zach.
Devon garda le silence un instant, réfléchissant à la meilleure attitude à adopter vis-à-vis d’Emelie. Cette dernière devait être plus ou moins effrayée par la situation, et ne pas parvenir à se souvenir devait être quelque chose de très frustrant. A chaque fois qu’elle voyait Zach, elle devait voir le visage d’un parfait inconnu tentant de lui rappeler une histoire oubliée.
- Je ne vis pas la même situation, donc mon point de vue est totalement objectif… Mais je pense que cette situation doit être autant difficile pour elle que pour toi. As-tu envisagé de n’être qu’un ami pour elle dans un premier temps ? Je veux dire être présent pour elle, lui changer les idées, ne surtout pas la presser et peut être qu’en y allant petit à petit, ses souvenirs referont surface. Je me doute que les enjeux sont importants, surtout pour toi parce que tu en as conscience, tu te rends compte de ce que tu pourrais perdre, et même si tu ne lui dit pas clairement, elle doit le ressentir et ça lui met une certaine pression sur les épaules.
Devon cherchait avant tout à conseiller Zach, ensuite libre à lui de l’écouter ou non. Les conseils n’impliquent que ceux qui les reçoivent,
Quoi qu’il en soit, Devon se demandait si y allait en douceur avec Emelie n’était pas la meilleure des solutions. La pression peut parfois être un critère qui empêche une bonne évolution, et c’était peut être le cas d’Emelie. Voir Zach tenter de lui rappeler leur passé commun sans qu’elle n’y parvienne devait être terrible à vivre pour chacun d’eux.
- Tu sais quand elle doit sortir de l’hôpital ? Demanda Devon.
Revoir des lieux familiers, des visages qu’elle avait déjà croisé, peut être que cela ferait du bien à Emelie. Rester à l’hôpital n’était pas génial, alors que reprendre le cours de sa vie était probablement une meilleure chose à faire.
- Je ne suis pas médecin, je ne suis pas une professionnelle de l’amnésie, mais pourtant je suis certaine qu’en y allant petit à petit, Emelie retrouvera la mémoire. Je pense qu’elle a besoin de ton soutien, même si ton visage lui est inconnu. Sois la pour elle, soutien la, même si au départ tu dois jouer les simples amis. Après trois solutions s’offriront probablement à vous deux. Dans le meilleur des cas la mémoire lui reviendra et la vie reprendra son cours. Ou bien, elle devra tout reconstruire avec ton aide et tu auras une place dans sa vie. Dans le pire des cas, elle préfèrera tirer un trait sur son passé, mais je doute qu’une chose pareil arrive.
Zach avait tout du jeune homme gentil et attachant et Devon était certaine que tout finirait par s’arranger, même si elle ne pouvait avoir réellement aucune certitude. Seulement elle se refusait de voir l’avenir d’un point de vu négatif et préférait de loin être optimiste.
- Soit optimiste, et ne baisse pas les bras. Je sais que c’est plus facile à dire qu’à faire, mais c’est ce qui permet de tenir le coup quand ça ne va pas. Accroches toi à tout ce que tu peux, comme le fait qu’elle soit hors de danger, et prends ton temps, avance petit à petit car je suis certaine que si elle se sent apaisée, ça l’aidera à aller beaucoup mieux. Je suis conscience que tu as peur de la perdre, mais pour le moment elle est là, et elle a besoin de toi, même si elle en n’est pas vraiment consciente.
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