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 I know, you know; I'm sexy baby

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AuteurMessage
Cameron Campbell
Cameron Campbell

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• Date d'inscription : 13/09/2010
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• Camp : Beautiful Dirty Rich
• Etudes : Stylisme



I know, you know; I'm sexy baby _
MessageSujet: I know, you know; I'm sexy baby   I know, you know; I'm sexy baby EmptyMar 5 Oct - 6:02


Cameron & Ellyxir
ft. Jessica Stam & Hayley Williams
I know, you know; I'm sexy baby Stam2I know, you know; I'm sexy baby Hwilli36


    J’avais danser toute la nuit. Et toute la nuit signifiait bien... toute la nuit. Par chance, ou pas, je n’avais cours qu’en après-midi (celui de Milo... je ne pouvais pas me permettre de le manquer), ce qui me laissait le temps de prendre une douche, prendre mes livres et filer boire un café, voir manger un morceau, dans ce restaurant dont m’avait si bien vanter les mérites de ce gars; oh oui, ce gars qui avait su tant attirer qu’attiser mon attention. Enfin... dignement coiffée, fraîchement maquillée et les vêtements fidèlement agencés, je poussai la porte de l’établissement tout en faisant claqués involontairement mes talons sur le sol faisant ainsi office de mon entrer. Aussi bien présenté, je semblais avoir dormi les huit heures demandées.

    » Bonjour, une table s’il-vous-plaît.
    » Euh... pour une personne ?

    Je ne pu m’empêcher de la regarder comme si elle était la pire des idiotes, avant de jeter de petits regards autour de moi.

    » Yes! Sweety
    » C’est que...
    » Quoi ?
    » A cette heure, habitu...
    » Quoi ? T’a besoin d’un dessin ? Je veux une table, ce n’est pas difficile à comprendre!

    Je ne tentai même pas de réprimer un soupir d’exaspération quant au manque de cervelle de cette sotte qui ne cessait de me sourire bêtement afin de compenser sa stupidité certaine. Décidément, ça n’arrivait qu’à moi; j’étais entourée d’abruti. Toujours à sourire et à agir comme des idiots, se brimer sur mon passage ou encore se plier à mes quatre volontés. Qui a dit que l’Etre humain a évolué depuis le Moyen-Age ? Toujours prêt à trouver un nouveau leader et à le suivre dans son ombre pour s’élever dans la société. Malgré le fait que je me comporte comme une véritable peste, ces filles, ces gars, étaient pourtant toujours prêts à me suivre dans mes plans délurés et des plus haïssables, à approuver mes comportements détestables visant à rabaisser les valeureux, ceux qui s’élevaient sur mon chemin ou qui méritaient de se faire remonter les fesses. Des pions, de vulgaires pions traînant de le sillage de leur reine; celle qui, dans leur petite tête de pigeon, les protégeraient, deviendraient leur grande amie et ... Eurk! Même pas en rêve. Pour m’approcher, enfin... du moins, être suffisamment être intéressant pour que j’y porte ne serait-ce qu’une certaine attention; il fallait le mériter. Le mériter dans le sens où il se fallait être doté de personnalité, jugement et d’ambition. Qui n’a aucune ambition, n’a aucun but dans la vie; donc n’est l’égale que d’une banale coquille vide, une ombre foulant la terre parmi les vivants. Malheureusement, le monde est majoritairement composée d’ombre, de coquilles vides... Un ennui mortel, ou encore un amusement perpétuel pour ceux qui savait vivre, se démarquer et profiter de la situation afin de la mettre à son avantage. Pour se faire, il suffisait d’user stratégiquement de ses pions; tel que je le fais si bien...

    Un léger sourire vint étirer mes délicates lèvres alors que je songeais à la veille. Une si belle soirée. Alcool, danse, musique, alcool, danse, musique, alcool, danse, sexe...

    » Vo... Vous pouvez me suivre.

    L’art de venir rompre le charme de mes souvenirs. Enfin, je ne pouvais pas me plaindre. Le pigeon semblait piger le français. Il était pas trop tôt.

    » Il était pas trop tôt petite incompétente!

    Enfin, si, peut-être un peu. Je ne pouvais m’en empêcher. Tandis que je réajustais la ganse de mon sac sur mon épaule dénudée, je tâchai de suivre silencieusement cette serveuse qui ne semblait trop savoir quelle table me donner. Au bout de quelques mètres, je m’arrêtai tout simplement et décidai de poser mon sac à une table positionnée tout près de la fenêtre; lieu où je pourrais tant profiter des rayons du soleil que de mon café tout en lisant le journal tout frais du matin. J’étais déjà assise que la serveuse à la cervelle de pigeon n’avait toujours pas captée que je lui avais faussé compagnie depuis belle lurette. Je retins un léger ricanement alors qu’un serveur m’approchait déjà, un menu entre ses grandes mains. Mains qui retinrent mon attention plus qu’il n’en faut ordinairement. La peau basané, les traits marqués, une forte mâchoire, des épaules puissantes et des muscles sayants. L’archétype de l’Apollon; miam! Tandis que je laissais glisser sur mes lèvres une sensuel sourire et que je glissais doucement mes yeux jusqu’aux siens, je tâchai de laisser balader la paume de ma main ma la peau nue de mon épaule. Je charmes, tu charmes, elle charme...

    » Bonjour, je prendrai un café.
    » Vous avez une préférence, mademoiselle ?

    Miam; j’ai toujours adoré leur accent.

    » Hmmm... bien corsé.

    Voilà tout ce qu’il me suffit pour lui soutirer un sourire enjôleur et un regard empli de malice et de désir. Trop facile... Il n’y avait même plus moyen de s’amuser. Enfin, peut-être bien que si je le laissais mijoter un peu cela pourrait finalement s’avérer divertissant. À suivre... Je n’eus qu’à attendre en tout et pour tout deux misérables minutes. Un bien meilleur service que la biquette sur deux patte m’ayant «guidée» au travers des tables. Alors même qu’il se retournait pour filer aux cuisines chercher mon chaud, je me fis prendre à épier les charmantes fesses de mon beau serveur. Mes prunelles bleues rencontrèrent celles d’une jolie rouquine non loin assise de ma table. Les rayons du soleil venaient chatouiller son nez et ses joues lui conférant ainsi une certaine beauté; enfin, d’un moindre calibre, mais jolie quand même. Tandis que je portais le chaud breuvage à mes lèvres, le regard toujours rivé au sien, je ne pu m’empêcher de lâcher un petit commentaire.

    » Tu veux y goûter ?
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Ellyxir L. Smith
Ellyxir L. Smith

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• Etudes : Artistiques - photographie.



I know, you know; I'm sexy baby _
MessageSujet: Re: I know, you know; I'm sexy baby   I know, you know; I'm sexy baby EmptyLun 25 Oct - 16:37


I know, you know;
I'm sexy baby





    Dans une minute et quelques misérables secondes, la sonnerie allait pouvoir libérer Ellyxir de son cours d'anglais, qui était d'un ennui mortel. L'anglais, la première langue vivante la plus parlé dans le monde, se révélait être d'un ennui mortel. Non pas que la jeune fille détestait cette matière ou qu'elle n'était point douée, non, non, surtout qu'elle était d'origine anglaise. La vraie raison qui poussait Ellyxir à regarder toutes les trente secondes l'heure sur sa montre était l'incompétence de l'être humain qui leur servait de professeur. Ce prof avait un bon accent, et avait certainement passé son bac d'anglais avec la mention très bien. Le seul soucis était qu'il ne faisait participer pratiquement jamais ces élèves. Pourtant, c'était primordial, dans cette matière, comme toutes les autres langues vivantes, de parler, encore et encore, jusqu'à épuisement. Bon, n'éxagérons pas, mais Ellyxir ne comprenait pas pourquoi les autres étudiants ne se révoltaient pas ! Elle ne pouvait pas se plaindre, car étant franco-anglaise, elle avait été baigné dans la langue depuis sa naissance et n'avait donc aucun soucis de ce côté-là. Regardant passivement ses camarades, elle comprit qu'elle ressentait pour eux presque de la pitié. Tant pis, Ellyxir n'allait rien faire remarquer pour le moment, espèrant qu'un de ses camarades aurait la jujotte de le faire, mais le jour où sa patience aura été mise à rude épreuve depuis trop longtemps, elle n'allait pas se géner pour exprimer sa colère et son exaspération. Au pire, elle ne viendrait plus dans ce cours, car à vrai dire, elle n'en avait pas spécialement besoin.

    Enfin ! La sonnerie libératrice venait de s'exprimer dans tout le bâtiment. Elle fut la première sortie, et ignora le professeur qui lui demanda de revenir. Il pouvait toujours rêver, celui-là. Ce cours l'avait assomé, et le seul remède vraiment efficace pour ce genre de petite chose et autres, le seul et l'unique, était la photographie. Prendre des photos avec du bon rock dans les oreilles, aller dans la chambre noir et attendre qu'elle se dévellope avec le silence le plus complet, puis les étudier et les critiquer, chercher les qualités et les défauts, et enfin les exposer. Tout cela faisait parti du petit plaisir de la jeune fille, et rien de plus ne pouvait l'aider à oublier ces tracas ou ces soucis et à faire en sorte qu'elle puisse se vider la tête tout en se faisant plaisir. Direction donc, le quartier Montmartre. Ellyxir adorait y aller pour photographier les touristes qui, eux, photographiaient un monument, elle aimait aussi particulièrement quand les gens se prenaient au jeu et se laissaient photographier en train de faire ce qu'ils faisaient, marcher, courir, danser, rire ou bien pleurer; non pas comme d'autres qui, dès qu'ils la voyaient avec son appareil, fuyaient comme si c'était la peste. Aujourd'hui, jour de chance : le soleil était au rendez-vous, ainsi que la foule. Un sourire étira vivement ses lèvres, et Ellyxir commença à mitrailler chaque personne, chaque animal, chaque bâtiment, et ceci pendant au moins une bonne demi-heure, jusqu'à que son ventre lui crit famine et qu'elle se résolut à aller dans un restaurant, celui le plus proche en somme.

    Avant de pousser la porte d'entrée, Ellyxir observa son reflet quelques instants. Ses cheveux roux, quoique coiffés, étaient volontairement mis en bataille. Son eye-liner n'avait pas coulé, chose qui la rassura car elle venait de se frotter l'oeil gauche avant de regretter son geste. Sa veste verte-kaki était trop grande pour elle et elle avait enroulé les manches jusqu'à ses coudes, mais pour rien au monde elle ne la quitterait car elle appartenait à son frère jumeau, et tout ce qui restait de William était comme de l'or pour elle. Son jean était troué par endroit mais de façon pas trop choquante. Enfin, ses fameuses rangers qui étaient à ses pieds avaient apparement besoin d'un coup de cirage, chose à laquelle pensait la rouquine mais qu'elle oubliait à chaque fois. Un serveur la prit en charge alors qu'elle venait à peine de poser un pied sur le sol du restaurant, et l'accompagna à une table, lègerement décalée de la grande baie vitrée, mais qui ne l'empêchait pas de profiter des rayons du soleil. Après avoir passer sa commande - un simple steak frites accompagné d'une salade - , elle se mit à observer ses photos de la matinée sur le petit écran de l'appareil. On ne voyait pas très bien, mais cela permettait de passer le temps. Le restaurant, assez calme jusqu'à présent, accueilli une personne qui vient briser cette harmonie. Levant les yeux d'un air exaspéré vers la personne concernée, elle ne la vit que de dos, cependant, on pouvait devinés par ces vêtements et son allure que c'était une personne riche, et que donc, qui se croyait supérieur aux autres. Jugement peut-être hâtif, mais qui ne se révélait pas faux jusqu'à présent. Retournant à son occupation première, Ellyxir ne pouvait s'empêcher de jeter un coup d'oeil à cette fille, qui lui faisait à présent face, quelques tables plus loin. Un beau visage, une belle silhouette, elle n'avait rien à se plaindre.

    Alors qu'elle allait baisser les yeux sur son petit écran, la demoiselle qui avait fait son entrée en fanfare se mit à la fixer. Par pure réflexe, Ellyxir ne l'a lâcha pas du regard, car cela pouvait se montrer comme signe d'intimidité ou de soumission, ce qui n'était absolument pas le cas. C'est alors qu'elle lui parla. Ellyxir essaya de percer dans son ton si c'était de l'ironie pur et simple ou si c'était autre chose. Cela dit, elle préféra considéra ses dires par de l'ironie et lui répondit, avec un faux sourire en guise d'excuse :

    - Non, merci. J'espère que ma réponse ne vous déçoit pas...

    Remarquant alors qu'une assiette de frites qui couvrait un steak légèrement saigné était disposé devant elle, elle commença à prendre entre son pouce et son index une des belles brindilles dorés, tout en se demandant depuis combien de temps son assiette se trouvait là, et la croqua, savourant son goût et en ne quittant pas des yeux la belle au café "bien corsé".
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